Le blog de Lucas

Il semble se calmer.

— Je vais t'expliquer: Marc, c'était mon neveu. Et si tu ne l'as pas revu depuis, c'est qu'il est MORT! Tu entends: MORT!

— Marc? Mort?! C'est pas vrai?!

— Si, il s'est jeté sous un train il y a deux jours. Il s'est suicidé.

Merde! Marc, suicidé! Cette nouvelle me choqua fortement. Marc, un super copain!

— Mais pourquoi?!

— À cause de toi! À cause de toi, petit con! Il n'a pas supporté ton refus d'aller plus loin.

— Mais non! C'est impossible!

— Si! Il a laissé une lettre. Il a tout raconté. Et c'est pour cela que tu es ici: pour payer.

Glaciale. Sa voix est devenue glaciale. Il poursuit, lentement:

— Tu vas payer. Tu n'as pas voulu que Marc t'aime et il n'a pas supporté. Tu vas donc payer.

— Mais je suis pas gay. Je voulais pas me faire sodomiser!

— Peu importe. Tu ne voulais pas. Maintenant, tu vas vouloir.

Putain! Il est fou de haine et de vengeance! Il est complètement timbré! Mais je comprends maintenant pourquoi je suis la. Je suis entre les mains d'un homme rendu fou de douleur par la mort de son neveu, doublé d'un pervers!

— Bien, réfléchis à cela. Je reviens dans une heure.

Il quitte la pièce en me laissant attaché sur ce lit, le cul à l'air, les jambes écartées, les fesses ouvertes et les mains menottées. Heureusement, la ficelle qui serre mon sexe n'est plus tenue et est détendue. Je me calme. Je réfléchis. J'ai peur. Il est violent. Que veut-il me faire? Je tremble à nouveau. Je suis épuisé nerveusement. Une heure passe. Enfin, je sais pas trop. J'ai perdu toute notion de temps.

À nouveau les pas. La porte s'ouvre. Il entre, il porte toujours la cagoule. À quoi ça sert puisque je sais maintenant qu'il est l'oncle de Marc?

— Bien, t'as pas bougé. Parfait.

Sa voix est froide, posée. Une vraie voix de tortionnaire. J'en frissonne. Il retire sa cagoule. Il a un visage dur, les cheveux ras. Pas le genre sympa! Il enlève la ficelle autour de ma queue.

— Plus besoin de cela maintenant.

— Pitié, je n'y suis pour rien! Marc était mon copain. J'ai pas voulu...

— Tais-toi!

Et vlan, il me flanque une grosse gifle sur la joue gauche!

— Ne dis plus rien! C'est inutile. Tu vas payer.

Il reprend le gel lubrifiant. Il en étale une bonne dose sur ma raie, autour de mon anus. Il se penche sous le lit. Il en sort un gode. Un gros gode de 6cm de diamètre!

— Non pitié! Pas ça! Pitié! j'hurle.

— Calmos! Non pas ça. Je vais prendre mon temps, tu va pouvoir apprécier. Voila un gode plus petit.

Et il sort un gode de 4cm. Il le présente devant mon trou. Comme j'ai les jambes très écartées, je ne peux résister. Le gode entre doucement, d'environ 10 centimètres. Il semble faire attention à ne pas me faire trop mal. Une fois le gode entré, il le tient fermement et le remue légérement.

— Ça va?

Bizarrement, j'ai pas mal. J'aime pas mais j'ai pas mal. La sensation est nouvelle et étrange.

— Oui.

Il l'enfonce encore mais juste de deux centimètres. Enfin, c'est ce que pense sentir, je ne vois rien, étant sur le ventre et avec un oreiller sous le ventre.

— Tu ne vois rien, hein? Attends.

Il sort et revient avec une table roulante. Dessus, une caméra et un ordinateur. Il branche le tout. Et place la table juste à hauteur de mon visage, à côté du lit.

— Voilà, je vais te montrer.

Il positionne la caméra vers mon anus et fait la mise au point. Je vois alors sur l'écran mon cul, mon anus avec le gode dedans. J'en suis horrifié! Mon anus est très dilaté et entoure le gode. J'essaie de sortir le gode en serrant et desserrant les fesses mais je ne peux rien faire. Il ne bouge pas. Seul mon anus frétille. J'ai les jambes vraiment trop écartées!

Il prend alors le gode, le retire doucement. Le sort complètement. Mon anus reste ouvert. Je voudrais ne pas regarder mais curieusement, je suis fasciné. Je ne peux m'empêcher de regarder l'écran. Mon anus se resserre et se referme doucement mais il rentre à nouveau le gode à fond. Maintenant, je vois bien ce mouvement lent. Cet objet qui rentre en moi.

— Je ne veux pas te faire mal. Je veux juste que tu comprennes.

Que je comprenne quoi?! Marc est mort. Il se venge! Mais rien ne peut ramener Marc à la vie!

— Je veux que tu deviennes gay, en mémoire de Marc.

Devenir gay? Que veut-il dire? Je ne comprends pas.

— Tu vas aimer être sodomisé. Tu vas aimer sucer. Et quand tu aimeras, alors je te relâcherai et Marc sera vengé et heureux au ciel.

Quel raisonnement de taré! Je ne comprends rien.

— Tu ne comprends pas? Peu importe. Ça viendra. Tu vas découvrir...

Effectivement, cela allait venir mais j'ignorais alors les dures épreuves que j'allais subir.

Le gode est toujours complètement enfoncé en moi. Il le retire doucement. Je suis fasciné par l'écran. Je ne comprends pas cette fascination; peut-être car c'est mon anus que je vois? Il détache alors mes jambes, enlève l'oreiller sous mon ventre, la sangle autour de mon cou. Je respire mieux.

— Tu vas te mettre sur le dos. Retourne-toi.

Je me retourne docilement sur le lit. Il me tend un verre d'eau. Je relève la tête (je suis toujours menotté, et enchaîné au mur). J'approche mes lèvres...

— Bois. Ça te fera du bien.

Effectivement, ça fait du bien.

— Maintenant, je vais te branler jusqu'à éjaculation.

Me branler?! Fatigué comme je le suis, je ne vois pas comment je pourrais même bander!

— Je ne vais pas y arriver!

— Mais si! Dans le verre d'eau, y'avait du Viagra.

— Du Viagra?!

— Oui! Je veux que tu jouisses fortement!

Il se met alors à me caresser le torse. Je me crispe. Je tremble à nouveau.

— Dans le verre, y'avait aussi un calmant. Tu vas voir, ça va aller.

Il poursuit ses caresses sur mon torse imberbe. Bizarrement, un certain bien-être m'envahit. Le calmant! Je suis épuisé, j'ai envie de dormir...

Les caresses se poursuivent. Il se rapproche de mon sexe, le touche parfois, puis plus souvent. Il fait des aller-retours entre mon torse et mon sexe. La pression de sa main varie selon l'endroit et c'est très sensuel. Je ne suis plus aussi crispé. Le calmant fait son œuvre... le viagra aussi! Je commence à bander. Je frétille de plus en plus malgré mes liens. Il me caresse maintenant uniquement les testicules et ma queue se dresse amplement. Les caresses se poursuivent. Il est délicat et très doux. Je bande maintenant comme un taureau. Mes 18cm pointent fièrement vers le ciel. Je n'y peux rien. Mais je bande comme jamais.

Il approche alors sa bouche de mon gland. Mon prépuce est complètement rétracté, laissant le gland bien visible et sorti. Un coup de langue. Un autre coup de langue. Il me lèche l'extrémité de la queue. C'est agréable. Je suis détendu. Je ne peux m'empêcher de l'être. On ne lutte pas contre des médicaments! Je gigote de plaisir. J'halète. Mon souffle devient court. Il poursuit son œuvre sur mes organes. Il est très doux. Il sait y faire, ce salaud! La jouissance ultime approche. Redoutant une éventuelle réaction, je le préviens:

— Attention, je vais juter!

J'émets alors quatre jets puissants de sperme qu'il recueille intégralement dans un verre qu'il tenait caché à mon regard.

— Tiens, tu vas boire ton sperme.

— Non!

Mais ma voix est faible et manque de conviction. Je viens de jouir comme jamais, je ne peux lutter. Et puis, je pense encore à la matraque. Il approche le verre de mes lèvres. J'incline la tête en arrière et je bois tout, sans rechigner. Le goût est bizarre, un mélange sucré/salé. C'est tiède aussi. Je n'ai pas le choix.

— C'est bien. Tu vas te reposer maintenant.

Il retire la chaîne liant mes menottes au mur.

— Et les menottes?

— Pas question! Tu les gardes jusqu'à mon retour.

Et sur ce, il quitte la pièce. J'entends le verrou de la porte de métal claquer. Je suis bien toujours prisonnier, nu et menotté. Je reste donc allongé sur le lit, épuisé.

Je repense à tous cela: la mort de Marc, la vengeance, le gode dans mon anus, ma jouissance... Je finis par m'écrouler de fatigue et tombe dans un sommeil agité.

Lun 16 fév 2009 Aucun commentaire