Le blog de Lucas

Quand on rentre dans une école, il est une tradition que tout nouvel étudiant appréhende particulièrement. Moi comme les autres de ma promotion, je n'en menais pas large mais en cette fin d'année scolaire. Je me souviens de cette première journée et surtout j'attends avec impatience la rentrée pour, à mon tour, accueillir comme il se doit mes nouveaux camarades.

Premier jour de cours en ce mois d'octobre 1997. Je viens tout juste d'avoir 18 ans et pour moi c'est le vrai départ dans la vie. Mes parents m'ont accompagné hier pour m'aider à m'installer dans le studio qu'ils ont loué pour moi tout près de l'école pour être sur que je travaille (les résidences d'étudiants, on s'y amuse trop!).

Premier jour donc et je reste sur mes gardes. À chaque fois que je croise un ancien, je m'imagine qu'il va m'attraper et s'amuser avec moi, comment je n'en sais rien du tout mais certainement à mes dépens. Mais les heures défilent en cette matinée et les anciens ne semblent pas prêter attention à leurs nouveaux collègues. Cela étouffe la peur qui m'avait crispé toute la matinée et puis cet après-midi on doit aller, tous les première année, au stade à deux kilomètres, les anciens eux ont cours à l'école. On a donc plus à se croiser pour aujourd'hui. Ouf! Demain sera un autre jour et je conclue que le bizuthage n'est plus ce qu'il était... Je souris intérieurement.

Après déjeuner, je rentre chez moi pour récupérer ma tenue de sport et à 15:45 je me retrouve devant le stade, comme indiqué sur le planning (16:00). Là, mes collègues de promo continuent d'arriver, l'air beaucoup plus détendu que le matin. À 16:00, tout le monde est là et un gars s'approche de notre groupe et nous montre la direction de notre vestiaire; les gras d'un coté les filles de l'autre. On pénètre dans cette salle et on se met en tenue, short et t-shirt. Comme l'avait ordonné le gars qui nous avait accueilli, on reste dans la salle en attendant notre prof de sport. Derrière la porte du vestiaire qui était restée fermée, on entend un sacré vacarme. Une autre école je me dis et puis la porte s'ouvre et là je reconnais plusieurs des "anciens", pris au piège! Ça va être notre fête c'est sûr! Et l'angoisse qui me reprend!

Le groupe d'anciens semble très bien structuré, le chef fait rentrer ses collègues par groupe de six. Chacun des 6 choisit son bizuth et le groupe de 12 ainsi formé quitte le vestiaire. Mon tour arrive et me voilà parti avec 5 de mes camarades je ne sais où et tout se passe sans aucune rébellion ce qui me surprend mais moi même qui ne suis pas pleutre, suis le mouvement sans protester.

On se retrouve très vite dans une autre salle, le chef du groupe en blouse de labo commente et donne les ordres:

— Bien mes bizuths nous sommes vos parrains, vous allez voir comme on vous aime bien et que c'est avec grand plaisir que nous vous accueillons parmi nous. Parmi nous pas encore car pour être digne de notre école il va falloir satisfaire une petite condition. Rien de bien méchant je vous assure et vous êtes libres de choisir votre sort.

Là, le groupe des 6 anciens rigole et applaudit à tout rompre. Nous, nous restons tous proche l'un de l'autre comme si à 6 on était plus fort.

— Bien, l'examen que vous allez passer à pour but de démontrer que vous avez des couilles. Dans cette école, les gars sont des mecs! Alors voilà, vous voyez ce placard? Vous allez y entrer 2 par 2. Vous vous foutez à poil, vous jetez vos fringues par la trappe, ici. Il n'y a pas de lumière vous serez dans le noir! On vous passera par cette même trappe 2 capotes, une chacun! On ne vous demande pas de vous enculer ou de vous sucer. En fait, vous faites ce que vous voulez mais vous devez nous retourner 2 capotes bien pleines en échange de quoi on vous refile vos fringues et c'est tout. Vous voyez, rien de sorcier.

— Et si on refuse? dit l'un d'entre nous.

— Vous avez le choix, soit on vous rase complètement les couilles, soit on vous balance, à poil, les chevilles attachées et les mains liées dans le dos dans le vestiaire des filles!

Cette réponse me glace! Pas envie de me retrouver à poil chez les filles, la honte pour toute l'année et en plus si je me mets à bander! Pas question de me faire tripoter les couilles par 6 mecs, et en plus je veux garder ma toison pubienne!

Tout d'un coup, un doute m'envahit et plein de question me viennent. Est-ce que je vais arriver à bander et jouir, j'ai jamais fait ça en présence d'un autre gars! Et puis le placard est très petit, on ne peut y rentrer à deux qu'en se serrant l'un contre l'autre. Et je me mets à regarder mes 5 collègues de galère. Je les dévisage, je cherche avec qui je préférerais me retrouver dans le placard. Un paraît très sympa et presque aussi sûr de lui que moi. Je me place à ses cotés pour aider le sort.

Les 2 premiers gars sont choisis, ils entrent dans le placard et les 6 "anciens" frappent des mains. On devine qu'ils hésitent, rien ne se passe.

— Alors les mecs vous voulez qu'on vienne vous chercher? Vous avez encore une minute de réflexion, si vous nous envoyez pas vos fringues, on vous sort de là et vous savez ce qui vous attend!

Les chaussures sortent alors pas la trappe, puis les chaussettes, les shorts, les t-shirts et enfin les slips! Applaudissements. Le chef s'avance au placard et jette 2 capotes par la trappe. Le petit groupe d'anciens entonne des chansons paillardes.

Au bout de quelques minutes deux mains sortent par la trappe tenant chacune une capote remplie de sperme! Tonnerre d'applaudissement! Le chef s'avance au placard un seau à la main pour recueillir les enveloppes et jette rend les fringues de mes collègues.

Trois ou quatre minutes pour se rhabiller et les 2 gars sortent le sourire jusqu'aux oreilles, fiers de leurs exploits. Les 2 sont accueillis par les 6 anciens qui les félicitent!

Deuxième groupe! C'est pas encore mon tour et ouf, ni celui de mon pote élu!

Même rituel, l'un des 2 semble y aller gaillardement, sûrement rassuré d'avoir vu que les anciens avaient tenu parole. L'autre paraît plus hésitant! Les fringues commencent à voler rapidement! Manque cependant un slip!

— Encore un qui hésite? C'est comme tu veux. Je file 1 capote à ton copain, t'as jusqu'à ce qu'il ait fini pour te décider, ça va peut-être t'exciter!

Rires. Vraiment l'autre semblait à son aise il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour rendre la preuve de sa masculinité.

— Bien on vient te charger mon grand!

Le chef ouvrit la porte, le gars était en slip, les bras en croix sur son torse.

— Qu'est-ce que tu choisis alors?

— S'il vous plaît ne me foutez pas à poil chez les filles, il répond.

— Comme tu veux! Amenez moi le rasoir

Le gars se laisse faire! Quatre "anciens" le prennent par les pieds et les jambes. Le chef descend son slip le long de ses jambes, et le dernier s'approche avec un rasoir électrique et une paire de ciseaux!

La vue de ce corps nu et de ce sexe de bonne taille même au repos me donne des frissons. Sa belle toison d'or commence à tomber sous les coups de ciseaux! Tout ça presque dans un silence religieux! On n'entend que le bruit des ciseaux et maintenant celui du rasoir électrique!

Son sexe est maintenant tout imberbe et quelle beauté, je n'avais jamais vu un mec rasé avant! Wow!!! Cela me procure une érection que je cache en mettant mes mains devant.

Le supplice terminé, le mec se rhabille sans même dire un mot! Et d'un coup tous les anciens applaudissent et lui donnent des tapes dans le dos en témoignage de sympathie! Un sourire illumine alors le visage du martyr qui comme ses collègues fait partie maintenant du groupe.

C'est notre tour maintenant, mon coeur reprend du rythme, je croise le regard de mon partenaire et on se dirige tous les deux vers le placard sans même qu'on nous le demande!

On y entre en effet péniblement, la porte se referme sur nous et en effet il y fait très chaud et très noir. On est serré l'un contre l'autre difficile de faire autrement. Je glisse à l'oreille de mon partenaire:

— T'en fait pas, ça va bien se passer et c'est pas grand chose en réalité, ils sont réglos! Une petite branlette et hop!

Nous voilà à nous déshabiller... Le placard est si petit que nos torses se frôlent forcément! Je sens ce torse tout mouillé de la sueur qui nous gagne rapidement et cela me provoque irrémédiablement une érection! On est tout nu! Une main pénètre par la trappe et me frappe sur l'épaule! D'une main j'attrape les 2 capotes, j'en donne une à mon collègue et je déchire l'autre pour m'emparer de ce morceau de latex!

Décidément, le placard est vraiment exigu je place ma tête sur son épaule et lui fait pareil, notre intimité est de plus en plus grande! En enfilant ma capote, je sens son corps chaud et son souffle haletant passe dans mon dos et me donne une sensation que jamais je n'ai connue auparavant! À peine la capote enfilée, je sens que je ne vais pas pouvoir résister longtemps. En un rien de temps, je sens la sève monter et je gicle en me plaquant contre mon partenaire!

Reprenant mon souffle mais sans changer ma position je souffle à l'oreille de mon partenaire:

— Excuse-moi, je sais pas ce qui m'a prit mais toutes ces histoires m'ont excité comme jamais. Vas-y maintenant, à ton tour.

Mon partenaire est resté collé à moi et je sens maintenant les mouvements de son corps au rythme des aller/retours que prodigue sa main droite sur son sexe! Au bout de 5 minutes de régime, je me remets à bander! Génial je me dis! Mais tout d'un coup il relève la tête et d'une voix tremblotante me dit à l'oreille:

— J'y arrive pas, j'y arrive pas. on va me raser!

— Cool essaie à nouveau, imagine que t'es tout seul à la maison, la branlette c'est bon non?

— Oui mais là je peux pas, ils vont me raser.

J'étais tellement excité et gêné pour mon pote qu'il me vient une idée.

— Ok je vais t'aider, retire la capote et donne-la moi.

Il s'exécute et moi je prends l'ustensile déroulé et je l'enfile! Savoir que cette peau a été au contact de la queue de mon partenaire m'excite vraiment. J'enroule mon bras autour de sa tête et je commence les va-et-vient!

Nos deux corps se heurtent à chaque mouvement! Je sens à nouveau son souffle sur mes épaules, je tarde pas à venir une deuxième fois! À ce moment, on se serre très fort!

Je retire l'engin et lui donne. Il me remercie par un "T'es vraiment chouette merci beaucoup j'espère que je pourrai t'aider un autre jour."

On exhibe fièrement les deux capotes par la trappe et on récupère dans un tonnerre d'applaudissement nos fringues!

On se rhabille et sort de cette étuve, accueillis comme il se doit par nos nouveaux compagnons!

Mon camarade de jeu me regarde et je vois cette fois ses yeux brillants, ce sourire complice, ses cheveux sont tout mouillés comme les miens je suppose et son t-shirt lui colle à la peau!

Tous les 12, on sort de notre salle de jeu, et de retour à l'extérieur la brise me fait un bien immense!

Il est 6 heures et on rentre à pied vers l'école. Sur le retour, je fais plus ample connaissance avec mon nouveau camarade. On se découvre des centres d'intérêt communs et je comprends qu'on est déjà devenus très amis! Avant d'atteindre l'école, on croise un autre première année qui nous prévient que ce soir ce sera le chahut dans la résidence d'étudiant, mieux vaut pas traîner là-bas et en tout cas vaut mieux s'enfermer à clé et ne pas répondre!

Mon ami habite la résidence, encore une épreuve pour lui, moi j'ai mon studio tranquille.

— Merde ils vont remettre ça! me dit-il.

— Moi j'habite pas la résidence j'ai un studio à deux pas!

— T'as de la chance toi!

— Bien si tu veux tu peux passer la soirée chez moi. J'ai un grand lit on peut partager aussi, on est très intimes maintenant!

Il hésite 0,1 seconde et me dit:

— T'es vraiment chouette, ok!

La suite est trop intime pour que je vous raconte, mais j'ai vécu la plus belle de toutes mes années d'études, du premier jour au dernier. L'année prochaine, Christophe et moi avons décidé de prendre un studio ensemble.

Vivement la fin des vacances!

Dim 28 déc 2008 1 commentaire
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anth - le 30/12/2008 à 16h13