Le blog de Lucas
J'étais dans les scouts et toute la troupe était partie camper. Un orage brutal nous avait surpris et une partie de nos affaires était trempée, dont mon duvet inutilisable de ce fait pour deux jours au moins. Sur injonction du chef de patrouille, Maxime fut invité à me faire de la place dans le sien, et à ma grande surprise (c'est un râleur fini), il accepta sans discuter. Sans être un bon copain, je ne m'entendais pas trop mal avec lui malgré la différence d'âge: il avait un an de plus que moi, et à cette époque de la vie c'est un écart gigantesque.
Je commençais donc à m'assoupir à ses côtés, torse nu comme lui, peau contre peau tellement nous étions serrés, quand je sentis sa main s'insinuer entre nous deux, et me caresser lentement la poitrine, le ventre... J'adorais cette sensation encore inconnue et je ne pus m'empêcher de frémir et de lâcher un petit soupir... Il était maintenant à la limite du slip, jouait avec l'élastique pendant que mon ventre se creusait. Une voix me chuchota à l'oreille:
— Vas-y, baisse-le!
Je ne bougeai pas, interdit par cette inonction, mais quand Maxime entreprit de le faire pour moi, je me cambrai machinalement pour faciliter la manoeuvre. Trente secondes plus tard, des doigts chauds jouaient avec mon sac, me lançant des frissons de volupté inouïs. J'aimais ce trop bref moment, provoqué lors des visites médicales, mais là ça durait depuis ce qui me semblait une éternité. Je me tordais de plaisir quand Maxime me demanda en chuchotant:
— Tu te branles souvent?
— Je... je ne sais même pas ce que ça veut dire, balbutiai-je.
— Putain j'y crois pas, laisse moi faire!
L'instant d'après, pendant que la main qui me tenait serré contre lui descendait au maximum pour continuer de me flatter les couilles, l'autre entreprit un savant mouvement de va-et-vient sur ma tige qui se mit à palpiter comme si elle était animée d'une vie autonome, m'envoyant des papillons de bonheur dans le corps entier. Je devais être arc-bouté sur la nuque et les talons, gémissant de plaisir au point qu'il me lança un "chut" ferme et amusé.
Il fallut peu de temps pour que la fulgurance survienne, le premier de ces instants de bonheur dont je ne me lasserai jamais et dont j'ai eu la chance qu'il fut provoqué par une autre main que la mienne. Je sentis ma tige palpiter, se contracter, mes abdos se crisper. Je lâchai un râle de bonheur et retombai, haletant... C'était un superbe orgasme, un des plus baux que j'ai connus, même si 'émission de sperme fut dérisoire... à peine de quoi humidifier le gland.
— À toi, me dit Maxime... Fais-moi la même chose...
J'avais fait assez de bruit pour réveiller d'autres scouts. Ma main s'aventura lentement sur le ventre de Maxime, à la recherche de sa queue que je savais plus grosse que la mienne... Mais avant même de commencer mes caresses, je perçus les vibrations caractéristiques qui m'étonnaient encore hier: je savais pourquoi la tente s'agitait, maintenant...