Le blog de Lucas
J'ai connu Stéphane à l'école secondaire. Quand j'étais en secondaire un, je le voyais à tous les jours, traversant l'agora; difficile de le manquer, alors que tous les gars de notre âge faisaient près de 5'6", lui n'avait même pas 4'9"... C'est simple, la hauteur de sa tête arrivait juste un peu plus bas que mes épaules. Oui, il était petit, mais ô, combien je le trouvais cute! Il m'aura fallu attendre à ma deuxième année de secondaire pour mieux le connaître. Gêné comme je l'étais, je n'avais jamais osé l'approcher, et ce n'est pas parce qu'il était dans ma classe que ça changeait quoi que ce soit!
Durant la classe, nous avions des places fixes, alors il était toujours assis à quatre tables derrière la mienne. Je ne sais pas s'il s'est aperçu que je le regardais souvent, ou encore s'il avait décellé combien j'étais attiré par lui, toujours est-il qu'au courant du second mois après le début des classes, "baveux" comme toujours (j'allais l'apprendre plus tard qu'il l'était tant!), il me balançait son sac rempli de cahiers dans le dos ou sur les jambes en passant à côté de moi. La première fois, je croyais que c'était un accident, alors je n'ai eu aucune réaction sauf si ce n'était que j'étais quelque peu vexé qu'il ne s'excuse de la manoeuvre. Mais les cours suivirent et les coups revenaient et revenaient... Agacé - pour ne pas dire écoeuré! - je lui lançais donc à brûle-pour-point:
— Hey toé! Y'a d'autres manières de devenir amis tu sais?
Même moi, je n'en revenais pas de mon audace... enfin pour vous c'est peut-être bien peu, mais pour moi, c'était tout un exploit! Il me fit alors un sourire, s'assied à son pupitre et dès lors, nous sommes devenus des amis inséparables. Nous étions toujours ensemble, aux récréations et sur l'heure du dîner. Bien entendu, tous les autres de la "gang" étaient là aussi, mais moi, je n'avais d'yeux et d'oreilles que pour mon beau Stéphane. Jamais un gars m'avait fait autant d'effets! C'est d'ailleurs à cause de lui que j'ai réellement pris conscience de ma différence. Mes nuits étaient peuplées de rêves où nous étions ensemble et que nous osions ces choses que seuls les meilleurs copains osent faire entre eux lorsqu'ils ont notre âge.
Les semaines passèrent, notre amitié s'était beaucoup developpée, nous étions aussi proche l'un de l'autre que les convenances le permettaient. Comme j'habitais non loin de chez lui, il m'arrivait le soir ou encore les weekends d'aller le rejoindre chez lui et vice-versa. Jamais je n'osais quoi que ce soit de déplacé, jamais nous ne parlions de sujets "chauds". Nous parlions musique et surtout de cinéma; nous avions tous les deux une passion pour le septième art. Ses parents avaient la télé payante, qui était toute nouvelle, et ça nous donnait l'occasion de nous voir encore plus souvent.
C'est durant l'hiver que nous avons dépassé le stade de l'amitié pure et simple. Alors que j'avais remporté dans un quizz radio une paire de billets pour un match de hockey collégial, je lui avais donc offert de m'accompagner. Je n'étais pas un fan de hockey, mais je savais que lui, tout ce qui touchait le sport, l'intéressait. Il accepta avec joie, à mon grand bonheur. Après l'école, nous avions donc convenu de retourner chacun chez soi pour souper et nous nous allions nous retrouver à l'arrêt d'autobus. Il arriva presque en retard. Il avait eu quelques difficultés à convaincre ses parents de le laisser aller; nous avions école le lendemain, nous n'avions pas encore 15 ans et nous ne serions de retour que très tard! Mais finalement...
Après quelques heures dans plusieurs trajets d'autobus - on nous avait mal informé! -, nous avons finalement trouvé l'aréna. Le match était à sa seconde période, mais même si nous n'avons pas vu tout le match, le spectacle était enlevant. Notre équipe a gagné 11-2, vivement les 7 buts d'un jeune joueur aujourd'hui président d'un club de hockey dans la nationale! Le match terminé, il ne restait plus qu'à retourner chez nous.
Quand nous sommes sortis, l'air froid nous a immédiatement pris de court. Il ne nous avait semblé faire si froid quelques heures plus tôt, mais la température avait chutté dramatiquement et les vents du nord s'étaient levés. C'était le pire froid sibérien que j'avais connu. Comble de malheur, nous voyions l'autobus s'en aller à quelques centaines de mètres de nous, impossible à rattrapper. Nous étions donc au milieu de nulle part, les spectateurs avaient eu tôt fait de s'en aller en voiture, il n'y avait plus personne aux alentours. Nous étions pris à attendre une heure pour le prochain bus.
Nous avons tenté de s'abriter du vent le plus possible, mais rien à faire, les raffales gaciales déferlaient l'une après l'autre, nous congelant sur place. Soudainement, avant que l'on puisse même penser à se réfugier dans l'aréna, toutes les lumières aux environs s'éteignirent et nous n'étions plus que nous deux, sur le bord de la route, sous un réverbère qui émettait une faible lumière. N'en pouvant plus de supporter ce froid et ce vent, je dis donc à Stéphane que j'allais me réfugier dans la neige. Je me souvenais que mon père m'avait dit un jour, que si j'étais pris dans le froid, que je devais me protéger avec de la neige. Cette dernière est froide, mais baucoup moins que l'air et le vent, et qu'une couche de neige isolait bien du vent.
À quelques pas de nous se trouvait un énorme banc de neige. Avec mes mains, je creusais un trou qui allait me permettre de m'y enfouir le plus possible. Stéphane, me voyant faire quoique perplexe, vint à mes côté et m'aida à aggrandir le trou pour que nous puissions s'y installer tous les deux. J'ai donc pris place et il s'assied à côté de moi. Nous étions collés l'un contre l'autre et ça me faisait presque oublier le froid déjà! Son corps tremblait, alors machinalement, sans y penser, j'ai mis mon bras autour de ses épaules pour le coller contre moi. Lui non plus ne devait pas y penser car il s'est immédiatement blotti contre moi, glissant son visage au creu de mon épaule. Je pouvais sentir son souffle chaud sur mon cou; ça m'excitait comme c'est pas possible. J'aimais le sentir tout contre moi et je ne pus m'empêcher de profiter de la situation.
Je le serrai encore plus contre moi, et avec les mains, je me mis à carresser vigoureusement son dos. Il me souffla: "Ça réchauffe, ça fait du bien..." alors je continuai tout en descendant un peu dans son dos, feignant de vouloir en couvrir toute la superficie. Naturellement, à la grandeur qu'il avait, ce ne fut pas long que j'arrivais au bas du dos et je continuai mon manège en m'aventurant sur le haut de ses fesses bombées. Je massai quelque peu les globes de chair sans trop m'y attarder, ne voulant pas briser ce moment spécial.
Alors que je continuai en remontant vers ses épaules, je sentis les mains de Stéphane qui commençaient à me masser le dos également pour me réchauffer. Comme j'aurais aimé que ce moment se passe dans une situation moins difficile, où j'aurais pu risquer de me dévêtir pour savourer ces caresses, le dévêtir afin de sentir sa peau qui me semblait si douce lorsque nous nous changions dans les vestiaires de l'école. Mais ce n'était pas le cas et je devais profiter au maximum du moment présent.
En me décollant un peu de lui, mais pas trop afin de lui permettre de continuer ce qu'il faisait, j'ai commencé à frotter à l'avant en commençant par les épaules et en descendant sur ton torse. Quand je suis arrivé sur son ventre, il se décolla le bassin un peu plus pour me laisser un meilleur accès et c'est là que je me rendis compte que son rythme respiratoire s'était de beaucoup accéléré! Je continuais donc de descendre comme si rien n'était jusqu'à ce que j'arrive à ses hanches. Je lui massai les cuisses en causant de petits "accidents" au cours desquels "j'accrochais" son entrejambe. Moi, j'étais bandé depuis bien longtemps et c'est avec stupéfaction que je le surpris aussi bandé que moi.
Ses mains avaient cessé de me masser le dos depuis quelques instants et en regardant son visage, je vis que ses yeux étaient fermés. Prenant mon courage à deux mains, je fis des "accidents" de plus en plus fréquemment jusqu'à ce que sa respiration s'en transforme en halètement. J'en déduisis que j'avais le feu vert! Sans plus de retenues, ma main droite se plaqua contre le devant de son pantalon et je caressais son sexe bandé au travers de son jeans. Stéphane demeurait là, les yeux fermés, mais sa main s'aventura vers mon entrejambe et il commença à m'administrer les mêmes caresses que je lui faisais. Son silence s'est peu à peu transformé en gémissement et c'est alors que j'ai décidé de tenter le tout pour le tout.
J'ai retiré mes gants et me suis frotté les mains vigoureusement pour les réchauffer au maximum. Ensuite, j'ai remis mon gant de gauche, et, la mode des jeans moulant n'étant pas encore arrivée, j'ai pu aisément glisser ma main droite sous la ceinture de sons jeans. Quand mes doigts ont rencontré son sous-vêtement, j'ai les ai soigneusement glissés sous l'élastique pour me diriger directement sur sa verge. Sur le coup, je fus très surpris. Stéphane avait beau comme moi aller sur ses quinze ans sous peu, il n'avait qu'un fin duvet qui lui couronnait la verge. Ayant atteint son objectif, ma main entourra son sexe avec douceur et commença à faire les petits mouvements que me permettaient son jeans toujours attaché. Le va-et-vient avait beau être faible, il n'en fallut peu avant que Stéphane, dans un cri étouffé, se laisse aller et éjaculait entre mes doigts.
Encore sous l'effet de la jouissance, Stéphane entreprit donc de faire la même chose que moi, mais lorsqu'il entra sa main dans mon caleçon, ses doigts atterrirent directement dans une flaque de sperme encore chaud. Il me regarda alors dans les yeux, et en retirant sa main, me fit le même petit sourire narquois qu'il m'avait fait un jour en classe.
Une chance que j'avais éjaculé dans mon pantalon car mon copain n'aurait eu le temps de me faire quoi que ce soit; on entendait enfin l'autobus arriver à notre arrêt. Nous nous sommes rapidement relevés de notre trou afin que le chauffeur ne passe tout droit. Il faisait bon être à nouveau au chaud. Le retour chez nous fut moins long qu'on ne l'avait pensé. Avec ce froid de canard, peu de gens étaient sur la route.
À notre arrêt, nous nous sommes quittés comme si rien ne s'était passé, on s'est souhaité bonne nuit et dit qu'on se reverrait le lendemain à l'école. Le lendemain, nous étions là, à la cafétéria, avec nos amis, et sans rien dire, on s'échangeait un sourire plein de sous-entendus de temps à autre...