Le blog de Lucas
Y être n'est pas le faire. Se faire son cinéma au cinéma avant le début d'un navet vaguement érotique. Thomas s'est mis à l'écart. Il espère, il fantasme. Une femme, une fille, un homme, un autre garçon viendrait à côté de lui, poserait sa main sur sa cuisse. Il ne ferait rien. La main animée par un désir propre remonterait le long de sa cuisse vers son entrejambe, toucherait sa bite déjà tendue, ouvrirait sa braguette, s'y glisserait pour le caresser doucement à travers son boxer. Il s'abandonnerait. L'inconnu voudrait plus, passerait quelques doigts sous l'élastique pour éprouver le contact chaud, doux et direct de ses tendres bijoux. Il lui déferait sa ceinture, ses boutons. Il baisserait suffisament son pantalon. Plaisir nouveau et fort d'être touché.
Ces rêveries le conduisent à être souvent en érection, dans beaucoup d'endroits. C'est souvent. Trop? C'est plus fort que lui. Des scénaris, aussi bien s'exhiber ou plutôt y être forcé, une mise à l'air, se prendre une bonne raclée. Il est souvent prisonnier en proie au couroux du capitaine sur un bateau, presque nu, couché à terre avant d'être conduit au mas pour être fouété en pleine chaleur. C'est l'âge, la puberté, une obséssion.
À la piscine, il quémande du regard un signe, il ne sait pas quoi. C'est cette presque nudité des autres qui l'attire, ces choses que le peu de tissu cache à son envie et grande curiosité. Domage pour lui, il y a des regards presque identiques au sien. Il ne les décode pas.
Son image est celle d'un garçon sage et bien élevé. La source pour certains d'attirance. Pourquoi ne voit-il pas ces signes, langages du corps. Il veut tout de suite, c'est tout ce qu'il sait. Quoi et comment, rien, il s'allonge seul sur sa serviette, à l'écart pour le cas ou quelqu'un viendrait. Mais, cette distance qu'il met, le déssert. Personne ne viendra...
Il voudrait être un loup, un chasseur. Il guette ce qu'il aimerait voir devenir une proie. Il regarde et on retient de lui qu'il était ce garçon timide et rêveur. Il ressent l'injustice du décalage entre ce qu'il voudrait et ce qu'il est capable de faire. Il ne sait pas ce qu'il veut, il l'attend et l'espère des autres. Il veut s'offrir sur l'autel de leurs désirs, des beaux, des tendres, des sexes, avec des jolies filles, des beaux garçons, à la peau douce. Des vieux, envieux de sa jeunesse qui le prendraient pour trouver leur graal, une rédemption. Ils le mettraient aux supplices de caresses trop douces. De jeunes aventuriers découvriraient son corps et ses trésors. Ils l'envieraient pour sa grâce à surfer ainsi sur les vagues du plaisir à le voir se tortiller comme une anguille sous leurs langues savantes. Il veut, celle qui le portera loin, jusqu'aux rivages des interdits.
Il imagine des parcs du sexe aux suprêmes attractions, des sculptures aux formes généreuses aussi douces au toucher que la peau, avec des orifices, des phalus, un parc où l'on se baignerait nu dans des bassins d'eau chaude bouillonante, où l'érection serait obligatoire, où personne ne pourrait se refuser.
Son horizon s'est ouvert d'un coup, par surprise. Un de ses potes qui a une pièce aménagée au sous sol de sa maison, lambrissée, avec flipper d'ocasion, a sorti brusquement son sexe en lui enjoignant d'en faire autant. Le garçon timide prit le dessus sur celui capable de fantasmer à s'en éblouir. L'autre ne se démonta pas, il se masturbait doucement et proposait avec force arguments et discours raisonnable qu'il se laisse également aller à cette pratique en sa compagnie. Sa pudeur tombait en même temps que la fascination et l'excitation qu'il éprouvait à voir son ami plus libre que lui, prèt à faire ce dont il rêvait, dans une certaine confusion, depuis si longtemps sans résultats.
Christophe est un garçon terre à terre. La réalité du sexe lui est tombée dessus sur son lieu d'apprentissage en boulangerie. Mise à l'air, masturbation et pénétration par manche à balais. Le plaisir, qu'il avait retiré de ces expériences dans le fournil, l'amenait à chercher à la prolonger et pourqoi pas avec Thomas le timide. Il y avait dans son hésitation un trait qui excitait l'apprenti.
Thomas se rangea aux pressions de Christophe qui sut le rassurer sur la belle et juste proportion de son matériel. Sa retenue légitime tomba et il devint plus inventif et volontaire que son guide. Autant la verge de Christophe était petite, épaisse et brune, autant la sienne était longue, plus fine et plus blanche. C'était la même chose pour leur taille. Il y avait pour Thomas dans ces différences une source inépuisable de sensations: éprouver du regard les formes, au toucher la texture, la taille des bourses, des combinaisons et comparaisons infinies.
Ils ont passé la soirée de nouvelle an dans leur pièce, seuls dans la grande maison. Ils se sont tout à loisir explorés. À cet âge le premier pas franchi, on a l'échange facile. Ils ont beaucoup joui, du sperme sur les vêtements, par terre, dans leur cul. Ils se sont lubrifiés à la mouille et ensuite à l'aide de diverses pommades maternelle. C'était une longue soirée de sensations et de plaisir. Le repas avait été frugal, un ramassis de cochonneries, salées et sucrées. Par contre, ils s'étaient étourdis la tête de sexe, de positions diverses, d'éjaculations nombreuses; chaude et claire pour Christophe, grasse et blanche pour Thomas. Chacun d'eux était complétement sec aux premières heures du petit matin.
Thomas était lancé, il décodait et se mis en chasse. À la piscine, il nageait avec les garçons les moins farouches, ceux qui se laissaient baisser le maillot dans l'eau pour jouer. Il leur touchait les couilles et le sexe dans des gestes calculés pour passer pour de la maladresse. Dans les douches, il n'hésitait pas à plus ou moins baisser son maillot pour se savoner, de même qu'il ne craignait plus la pissotière où plus jeune, il avait vu un homme se caresser le sexe devant un urinoir. Maintenant, il s'y rendait la vessie pleine, bien décidé à faire quelques rencontres intéréssantes. Il en fit!
Un monsieur s'approcha de lui, le caressa, il bandait. Le monsieur a dit:
— Viens! et il l'a entraîné dans un des wc.
Le monsieur lui a baissé son slip et lui a sucé sa queue avec art et dévotion. Thomas lui a juté dans la bouche, chose que refusait Christophe. Le monsieur est ressorti, bien que Thomas, désireux de voir la queue du monsieur, a demandé:
— Et vous?
Il a répondu:
— Mon plaisir est que tu en aies pris.
Et il repartit attendre plus loin, vers les casiers, que quelqu'un d'autre envisage de venir se faire vidanger.
Des garçons plus grands entrainèrent Thomas dans le coin le plus reculé pour, tout en faisant mine de se rhabiller et chahuter, en profiter pour le bricoler, voire le frapper avec leurs serviettes humides. L'un d'eux, n'y tenant plus, le sexe gros qui déformait son maillot, indiqua à Thomas une cabine et s'installa dans celle d'à côté. Il se glissa souplement pour le rejoindre dans la sienne et lui offir son sexe à sucer. Il était très long et malgré son érection, son prépuce recouvrait le gland. Il le complimenta sur sa méthode et gémissait que c'était bon, qu'il le faisait mieux que sa meuf. Thomas n'était pas sûr qu'il en ait jamais eu une, mais ça lui a fait plaisir. Il s'est branlé en le sucant bien à fond. C'était un garçon qui ne faisait plus les choses à moitié.
Thomas acquis une réputation de garçon ouvert et commode, ce qui lui permétait d'élargir son champ de possibilités. Il allait chez le monsieur quand sa femme n'était pas là; le monsieur le sucait et quand Thomas bandait dur, il l'enculait. Il aimait bien être insulté et que Thomas lui claque son assez gros dérrière.
— Mets-la moi...
Il le faisait attendre.
— Fesse-moi...
Claque, claque de toutes ses forces.
— Encore, plus vite...
Il était capable de ralentir et de lui remettre sa queue parfois sale dans la bouche. Il était patient le monsieur, prêt à tout pour se faire enculer par un beau garçon. Il le priait de revenir la semaine prochaine ou de revenir à la piscine. Est-ce que Thomas avait besoin d'un peu de fric? Bien sûr, il agrémentait ainsi sa garde-robe de jolis boxers et même d'un string, le premier acheté trois fois rien dans un magasin qui vend de tout. Y'avait pas le choix, un truc moche mais qui seyait bien à ses outils. C'est pour qui la bibite en string? Il était fou le vieux et il se mit à acheter la panoplie complète! Ils faisaient des essayages, ça excitait Thomas et quand il était content de ses achats, il lui faisait la totale. Fessée, enculé à fond et fort. Monsieur jouissait sans même se toucher ou que Thomas le fasse.
Puis Thomas a ramené Christophe chez le monsieur. Christophe s'est découvert une passion pour faire damner le "vieux gros" comme il l'appelait. C'est parfois terrible et cruelle la jeunesse!
— T'as envie de ma queue vieux gros? Dis que tu la veux. - Oui, je veux ta queue... - Avant, va falloir que je t'attache! Va me chercher des cordes, des bandes de draps... Allez, sinon tu suceras des glaçons aujourd'hui!
Le vieux gros faisait pitié, Thomas l'accompagnait dans sa quète et se laissait tripoter et sucoter rapidement. Christophe les a surpris.:
— Espèce de gros tas, tu te moques de moi? Il va t'en cuire...
Christophe défit sa ceinture et cingla fermement le pauvre vieux. En fait, pas si pauvre vu comme il bandait, petit bout érigé, large et tout dur, à la verticale. Thomas s'est agenouilé et l'a sucé. Christophe a commencé à cingler également les fesses de Thomas, plus doucement pour le punir de donner à vieux gros du plaisir avant qu'il ne l'ait décidé. De retour dans le salon, Christophe attacha le monsieur à une chaise. Il le baillona, lui serra les couiles et le sexe avec une petite cordelette.
— Thomas, tu vas me sucer, ça m'a tué d'attacher notre gros porc.
Il s'installa sur le canapé. Thomas s'est agenouillé entre ses jambes, lui a pris la queue en bouche, il fixait le monsieur attaché avec un regard de défi.
— Peut-être que tu ne feras qu'être attaché aujourd'hui, sans que tu nous fasses quoi que ce soit. Profite du spectacle parce que maintenant, je vais enculer le petit cul blanc de Thomas. Il est plus bandant que le tien!
Thomas se mit à quatre pattes et il sentit la bite dure de son pote venir à sec le pénétrer. Ce n'était pas une douleur si vive, elle était vite remplacée par des ondes profondes de plaisir qui lui parcouraient le cul. Il aimait comme "gros vieux" se sentir possédé. Il s'est dit pendant un instant que lui aussi finirait par être le simple jouet de jeunes dépravés... mais il avait encore de belle années devant lui!