Le blog de Lucas
Cette année-là, je suis parti en formation professionnelle avec trois jeunes de mon âge: Jérôme, qui prolongeait son parcours, Hervé, Éric. Nous partagions une chambre de dortoir avec quatre lits. Nous étions encadrés par deux référents Monsieur B et Monsieur S.
Je me rappelle bien du soir de notre arrivée. Jérôme faisait le malin. Il nous avertit que Monsieur B nous chercherait certainement car c'était selon ses dires un gros pédé qui voulait sans cesse de la chair fraîche. Mais Jérôme compléta aussi en disant qu'il ne mangeait pas de ce pain là. Puis à un moment, alors qu'il se faisait tard, il nous dit franchement qu'il avait envie de se branler, qu'il n'y avait pas de soucis, qu'il ferait ça tranquillement sous ses draps. En effet, un petit bruit répétitif commença et nous n'avons pas su quand il a joui car il n'a même pas gémi, juste soufflé un peu plus fort. Il est sorti tranquillement de son plumard, en slip, légèrement gonflé car il n'avait pas encore débandé, son gant de toilette à la main qu'il alla déposer bien tranquillement à son emplacement perso près du lavabo. En revenant, il nous dit en souriant: faites pareil les gars, ça ne me gêne pas et puis ça apaise les tensions. Nous étions tous un peu surpris et je bandais bien dur dans mon pyjama.
La routine commença rapidement à s'installer. Jérôme se branlait presque tous le soirs, des fois suivi par Hervé. Moi je préférais faire ça dans les toilettes à l'écart. Régulièrement, Hervé me parlait de ça et je commençais à me poser des questions sur lui car il me matait souvent et de mon côté, je commençais à comprendre que voir des mecs se masturber ou l'imaginer m'excitait trop. En cours, comme indiqué par Jérôme, Monsieur B faisait souvent des allusions bien grasses et surtout, il avait un tic: il se touchait très souvent et à chaque fois j'avais les yeux rivés sur ce geste. Quant à Monsieur S, je compris là aussi qu'il se passait quelque chose en moi parce que je l'adorais et que petit à petit je me mis à rêver de lui. Il devenait trop présent dans mes pensées. Je devenais jaloux par ailleurs de sa femme qui était prof.
Les choses commencèrent à dégénerer. Monsieur B, un jour qu'il me reprenait pour faire un geste, se plaça derrière moi et me serra de très près. Sa main remontait le long de mon bras en essayant de me guider et c'était plus une caresse qu'autre chose. Je voulus lui poser une question et il ne dessera pas son étreinte, je me suis donc retourné aux trois quarts et quand j'ai commencé à lui parler, j'étais trop proche de lui, très troublé par sa blouse ouverte en haut. Il m'a relâché en souriant et je ne savais plus quoi dire. Le soir même, j'ai évoqué ce point avec Hervé, alors que Jérôme et Éric étaient sortis pour la nuit. Il m'a regardé de manière trouble puis m'a avoué tout à coup que c'était naturel, que j'étais trop mignon, qu'il avait craqué pour moi. J'étais soufflé. Il me prit par la main mais je ne savais pas quoi lui dire.
Nous nous sommes couchés chacun de notre côté et après avoir éteint la lumière, je l'ai entendu qui commençait à nouveau à se masturber. J'ai rallumé et il a soulevé son drap, me laissant découvrir sa bite bien dure. Il s'est levé, s'est glissé à côté de moi et s'est mis à me branler. Quand j'ai commencé à gémir, sentant l'éjaculation arriver, il m'a pris le sexe dans sa bouche et a tout avalé. Nous avons passé la nuit ensemble, c'était ma première relation sexuelle. Au réveil j'étais un peu gêné mais lui était radieux. Il voulait que l'on prenne notre douche ensemble. J'ai cédé et nous sommes branlés mutuellement.
L'après-midi, il y avait une sortie sportive. À un moment, je me mis à chercher Jérôme que Monsieur S voulait voir. J'avais fait plusieurs tours sans l'avoir trouvé quand tout à coup, j'entendis parler dans un recoin derrière un bosquet. C'était Monsieur B et je n'avais pas envie qu'il me voit isolé. J'allais partir quand j'entendis Jérôme. Que faisait-il avec lui? Il ne pouvait pas le supporter. J'ai alors essayé de m'approcher. Monsieur B se touchait, on voyait qu'il bandait et il porta sa main sur le pantalon de Jérôme. Ce dernier s'était tu et était appuyé sur un mur. Il ne bougeait plus. Je vis alors Monsieur B. défaire le bouton de Jérôme et son pantalon tomber sur ses pieds. Il ne portait pas de slip et je voyais sa queue pendante dans un buisson noir qui lui remontait le long du nombril. Monsieur B le décalotta d'une main, il avait glissé l'autre dans son pantalon. Jérôme regardait ailleurs, c'était très troublant de le voir ainsi passif. Monsieur B s'accroupit et goba les couilles de Jérôme puis commença à le sucer avec beaucoup d'application. À un moment, le dard de mon voisin de chambre ressortit vertical, dur et luisant. Sans toujours le regarder, Jérôme prit alors la tête de Monsieur B entre ses mains et lui fit faire un va-et-vient rapide; il lui baisait la bouche. Tout à coup, il le repoussa pour lui éjaculer sur le visage. Tout alla très vite, il remonta son pantalon et partit sans un mot. J'eus juste le temps de me dissimuler et de partir dans une autre direction mais c'était le chemin qu'emprunta aussi Monsieur B. Du coup je ne pus lui échapper et fis celui qui le cherchait. Il s'essuyait le visage et il avait encore un peu de sperme collé dans les poils de la barbe de trois jours qu'il avait toujours. Il dut comprendre que je savais mais il ne dit rien. En tout cas ça m'avait excité et je revoyais sans arrêt la bite de Jérôme aller et venir, son bel instrument qu'il nous cachait.
J'étais emoustillé et quand j'ai retrouvé Hervé, il devina qu'il s'était passé quelque chose. Ça faisait plusieurs jours qu'il me tannait pour qu'on passe à un stade supérieur - j'étais encore réticent - mais là il saisit l'occasion. Je bandais quasiment sans discontinuer depuis ma découverte. Nous avons décidé de nous retrouver dans un petit local de rangement. Hervé commença par me caresser puis à me doigter le cul. J'appréciais moyennement mais il m'avoua qu'il voulait me baiser. Je n'en avais pas trop envie mais je me suis dit que c'était l'occasion. Il m'embrassait maladroitement puis me retourna. Je sentis sa bite qui glissait dans ma raie sans trouver l'ouverture puis une douleur fulgurante me saisit; il était entré. À mon cri, il arrêta et je lui dis que je ne pouvais supporter ça. Il me plaça alors son sexe entre mes jambes et éjacula quelques secondes plus tard. Il me lécha les cuisses et s'inquiéta de ma jouissance. Je n'avais plus envie. Il me dit alors qu'il allait partir discrètement.
J'étais seul depuis quelques secondes quand j'eus le choc de ma vie. Monsieur B sortit de derrière un placard. Il avait tout vu et ça lui avait plu. Il s'approcha de moi en me disant que j'avais été dépucelé bien durement mais que lui pouvait faire beaucoup mieux. Il me dit cela en s'approchant à nouveau très près et déjà, il me léchait le cou en me caressant l'entrejambe. Il sentit que mon excitation revenait. J'allais passer à la casserole cette fois, pour de bon.
Il me fit appuyer face à un mur et me demanda d'écarter les jambes. Il me caressait doucement les cuisses puis commença à me les embrasser en me remontant. Je sentis sa langue pénétrer mon anus. Il me traitait de petite vicieuse qui avait bien profité du spectacle avec Jérôme tout à l'heure. Je me sentais proche de la jouissance. De temps en temps, il introduisait son pouce qu'il faisait jouer dans mon petit trou que je ne sentais plus tant il me procurait du plaisir. Puis il se releva et il me mordilla l'oreille, me fit tourner la tête pour m'embrasser. J'étais au septième ciel. Comment pouvait-on éprouver du plaisir avec quelqu'un qu'on n'aimait pourtant pas? Je sentis qu'il s'appuyait sur mes fesses et une chaleur m'envahit. Il me dit alors tout bas qu'il était en moi. Il ne bougeait pas. Il commença un peu à onduler du bassin. Il me fit faire les gestes qui lui apportaient ce qu'il recherchait. À un moment, je sentis son souffle s'accélérer. J'éjaculais sur la paroi sans me toucher et quelques minutes plus tard, il décula. Je le vis retirer son préservatif plein de sperme.
Cette expérience m'avait beaucoup troublé, je ne voulais cependant plus recommencer. Je le dis à Hervé qui me fit la tête et tenta sans succès de s'attaquer à Éric. Quant à Monsieur B, je compris vite que si j'avais été sur son tableau de chasse, il était déjà passé à autre chose. De toute façon, il ne m'intéressait pas.
L'année continuait et je m'investissais de moins en moins, pris par ces questions sur mon identité. J'avais choisi Monsieur S comme tuteur pour mon examen final mais je n'osais pas m'ouvrir à lui, de peur de le décevoir. Nous nous voyions pourtant souvent, entre autre au tennis mais là aussi j'étais de moins en moins bon. Un jour, lors d'une partie amicale en double avec Monsieur S, Jérôme et Éric, je fis une crise et jetai ma raquette en abandonnant. Ces derniers ne se formalisèrent pas et reprirent tous les deux. Je décidai alors de me réfugier dans les vestiaires.
Monsieur S vint me rejoindre pour essayer de m'apaiser. J'étais déjà sous les douches. Chose curieuse, nous n'en avions jamais pris ensemble mais là il arriva. J'oubliai tout sur le champ en le voyant arriver et me mit à bander très vite. Cela fit rigoler Monsieur S. Je me suis alors approché de lui et je me suis soudainement serré contre lui. Je ne m'étais pas trompé sur mon impulsion car il m'embrassa. Il m'avoua alors que j'étais le premier, qu'il ne savait pas pourquoi, mais qu'il le voulait. J'allais devoir tout lui apprendre et inverser nos rôles de prof et élève. Quoi de plus beau lorsque l'on est enfin amoureux...