Le blog de Lucas
C’est la big fiesta en ce début de septembre dans la maison des parents de Valentin située dans une rue calme de Neuilly. Le jardin et la jolie piscine, invisibles de la rue, sont remplis de joyeux adolescents de 17, 18 ans et de quelques adultes, rares profs qu’ils aimaient bien et qui sont leurs invités. Parmi les ados, les incontournables copains ou amants: Julien, Valentin, Pierre, Antoine, Lucas, Sébastien... et un petit nouveau qu’ils ont aussitôt adopté, Kevin, charmant garçon de 17 ans, juste arrivé au lycée Saint Joseph. Parmi les adultes, Mad Foch, leur prof principal de terminale, prof de maths dotée d’un gabarit assez impressionnant et mère d’Antoine, garçon plutôt maigrounet; M Tibor, Nicolas, jeune prof de latin et de grec; M Maggiore, jeune prof de gym, nouveau lui aussi au lycée, âgé seulement de 23 ans, d’origine italienne et, aux dires de Kevin, qui voulait absolument l’inviter, hyper beau avec ses cheveux noirs tout bouclés, ses grands yeux sombres et son corps de nageur.
Que fête-t-on? Et bien plusieurs évènements. Primo, la dernière des années lycée, deusio, l’anniversaire du jeune Kevin. Les parents de Valentin ont vidé les lieux, il fait un temps magnifique, chaud et l’ambiance est au top. Des tables ont été dressées près de la piscine et le buffet était somptueux aux dires de madame Foch, campant fermement près du buffet et discutant avec Antoinette, la vieille domestique qui s’occupait souvent de Valentin qu’elle avait vu naître. Le rosé de Provence coulait un peu plus que de raison. Quelle partie de rigolade avec la séance diapos du voyage en Grèce! Kevin en était renversé! De voir ses nouveaux potes dans le plus simple appareil à Mykonos! Madame Foch est un peu soufflée par les photos des ados nus comme de jolis vers, dans le bain de boue de Santorin, ou nageant sous le caïque avec le fils du patron du bateau (NDLA: voir «Voyage scolaire en Grèce»). Antoine, son fils, n’éprouve aucune honte à montrer son kiki à plusieurs reprises! Et Julien et Valentin courant tout nus sur la piste d’Olympie! Madame Foch n’était pas au courant! Un qui est soufflé, ce n’est pas Nicolas Tibor (qui était du voyage) mais c’est le nouveau prof de gym. Il trouve ses nouveaux élèves très libérés et prévoit des heures de cours assez difficiles au niveau discipline! Laurent (le Magnifique dixit Kevin), a une petite amie mais se sent un peu troublé en voyant ses élèves entièrement nus et bronzés comme de jeunes dieux de l’Olympe. Il sent qu’il bande sous son short blanc un peu trop ajusté et sent le regard appuyé de Kevin. Et les commentaires! Les jeunes sont pliés, madame Foch préfère rejoindre le buffet.
Valentin sort alors les 17 cadeaux destinés à Kevin (17 est son chiffre préféré). Quelques uns ne passent pas inaperçus, comme par exemple un bon pour un piercing «où tu veux sur tes 17cm!» précise Valentin, un joli boxer blanc un peu transparent. «Il faut l’essayer!» proclame Antoine. Kevin, il est vrai, un peu grisé par le rosé et par la présence de Laurent, s’exécute. L’assemblée peut admirer l’anatomie parfaite de Kevin, joli blond, fin, presque imberbe mis à part son pubis tout frisé et le joli duvet couvrant ses jambes. La verge du garçon est à demi bandée.
L’ambiance est de plus en plus hot, Julien et Valentin se bécotent sur un canapé. Le nouveau prof de gym s’étonne du naturel et admire le culot des deux adolescents qui affichent leur amour sans la moindre parcelle de honte. Antoine, Pierre, Seb et Lucas se saisissent de Kevin et le transportent jusqu’à la piscine toute illuminée. Plouf, le jeune Kevin devient un joli plongeur! Plusieurs garçons durcissent en admirant les fesses de Kevin. «Nage aussi sur le dos!» Le boxer encore plus transparent depuis qu’il est mouillé, ne cache rien de la jolie queue toute droite. Le gland est sorti de la ceinture. Quand l’adolescent sort de l’eau, tout ruisselant, les copains veulent vérifier les 17cm qui vont s’avérer 14 après le contrôle officiel!
Valentin a ramené un mètre de couturière et Kevin a été allongé sur une pelouse. «Il est pas assez bandé!» Et Julien de se pencher sur le jeune sexe et de l’engloutir dans sa bouche (après avoir vérifié que madame Foch était bien repartie chez elle!) Par contre, Nicolas et Laurent, les deux jeunes profs, ne perdent pas une miette du spectacle. Il ne faut pas plus de deux minutes pour que Kevin répande sa semence dans la bouche de Julien. Et pas plus de dix minutes pour que les 14 ados se retrouvent à poil, pataugeant dans la piscine. Quand aux trois adultes, une est rentrée chez elle, les deux autres ne savent pas trop que faire. Leur hésitation ne dure pas car les quatorze garçons déchaînés les déshabillent.
"Wowww!" crie Antoine qui, armé du mètre de couturière, veut mesurer les attributs virils du jeune prof de gym. Laurent se retrouve au sol, sous le poids de plusieurs des adolescents; il ne voit rien mais sent des mains décalotter sa verge, soupeser ses couilles. Valentin s’est carrément assis sur son visage, une des couilles du garçon frotte ses lèvres qu’il tient serrées! Le pauvre jeune prof de gym se met à crier, menace les potaches du conseil de discipline. Heureusement Valentin désarme Laurent en le suppliant à genoux: «On le dira à personne et on promet de ne pas faire ça en cours, juré!» Laurent, plus qu’un un peu pompette ce qui le rend indulgent, finit par faire la paix, amusé qu’il est par le spectacle qu’offre Julien suppliant à genoux, tout nu! Tout le monde finit à poil dans la piscine sauf les profs qui battent en retraite et rentrent chez eux.
Julien et Valentin ne se cachent pas pour faire l’amour sur la pelouse, Antoine et Pierre ont la tête penchée sur l’entrejambe de Kevin, assis au bord de la piscine. Les cheveux des deux garçons cachent tout mais les petits cris et gémissements de Kevin annoncent sa jouissance prochaine. Le jardin devient le jardin d’une orgie sur le mont Palatin au temps des Césars. Il manque juste les esclaves! On ne sait plus qui enfile qui; on ne sait plus quelle semence on avale. Vers quatre heures du matin, les jeunes restent tous ensemble, répartis dans quatre chambres; les parents préféraient cela au danger de les voir rentrer ivres sur leurs scooters. Inutile de préciser qu’on dormit très peu cette nuit!
Le surlendemain au lycée. Dans la salle des profs, madame Foch rumine sa colère. Le proviseur a accepté tout un groupe d’élèves d’un autre établissement obligé de fermer quelques mois pour travaux de sécurité. Huit nouveaux débarquent dans sa classe de terminale et ces huit forment un groupe homogène doté d’une sale réputation de petits merdeux richissimes, genre à vouloir faire la loi. Madame Foch qui était si heureuse de sa classe, soudée par le voyage en Grèce en classe de première! Son fils, élève mélancolique et timoré, en était revenu métamorphosé; il était devenu un adolescent gai (et gay aussi d’ailleurs), rieur, plein de copains et ses résultats scolaires n’en avaient pas du tout souffert. M Tibor était également inquiet, il avait trouvé un équilibre avec ses élèves qui ne chahutaient (presque) plus; la classe fonctionnait bien, alors ces huit terreurs qui débarquent!
Laurent, le prof de gym a alors une idée, celle d’un week-end d’intégration! Il a un copain qui tient un centre de loisirs à La Baule, la classe pourrait ainsi apprendre à se connaître. Le proviseur accepte l’idée, très à la mode pour lui; les terminales latin-grec vont donc passer quatre jours à La Baule, à un peu plus de deux heures de TGV de la capitale. Les parents acceptent et les trente élèves prennent le TGV, tôt le matin, accompagnés de madame Foch et de ses deux «adjoints», M Tibor et M Maggiore. Cool les terminales avec leurs bermudas taille basse, leurs tee-shirts bariolés, leurs baladeurs MP3. Kevin est superbe: ample bermuda blanc d’où émerge un joli caleçon Dolce Gabana, joli débardeur moulant Squalo, ramené d’un voyage au Mexique. Trop mignon avec ses cheveux bouclés en pétard, ses grands yeux pétillants, trop gâté par ses parents, le dernier Ipod, le dernier téléphone portable mais tellement sympa et gentil qu’il a été adopté tout de suite par la bande à Julien. Julien et Valentin se tiennent un moment par la main, ce qui crée le premier incident avec les nouveaux de feu le lycée Saint-Georges. Remarque méchante de leur leader, Pierre-Henri contre les pédés, réplique immédiate de Julien contre les connards de futurs beaufs qui n’ont jamais rien vu. Valentin se marre et se moque du lycée Saint-Georges venu en croisade pour terrasser le dragon de l’homosexualité! PH (Pierre Henri) recule en voyant la réaction unanime des élèves de Saint-Joseph, tous solidaires de Julien et Valentin. Le voyage se déroule ensuite sans incidents et la troupe s’installe dans le centre de vacances sous les pins. Valentin est tout excité, «on dirait le camping d’Olympie, il y a même une piscine et en plus il fait chaud». Comme à Olympie, les garçons se répartissent dans les bungalows; la bande des six en squattant un immédiatement, les huit de Saint-Georges se regroupant dans deux autres, ça commence bien pour l’intégration! M Tibor et M Maggiore sont ensemble, madame Foch a sa chambre perso.
L’après-midi est consacré à la baignade sur la magnifique plage de La Baule. Il y a encore pas mal de touristes en ce début de septembre. Nicolas admire ses élèves, trop mignons dans leurs longs maillots de surfeurs. Troublants ces deux centimètres de sillon fessier que le maillot taille basse de Julien laisse entrevoir. Nicolas ne peut s’empêcher d’être fasciné par les silhouettes longilignes, finement musclées, par les peaux douces, bronzées, souvent imberbes, par les ventres plats, les petites fesses qu’on devine dures, parfois plates, parfois bien rebondies, par les longues jambes couvertes d’un duvet de poils fins, par les bras bronzés aux muscles encore fins. Julien, Valentin, Kevin et Antoine ont des cheveux mi longs, de vraies tignasses touffues et indisciplinées. Nicolas adorerait y passer sa main pour les ébouriffer!
Le deuxième incident, grave cette fois, entre les Saint-Joseph et les Saint-Georges, va rompre cette belle harmonie. Kevin jouait dans l’eau avec un ballon et avec ses potes quand, pris d’une envie pressante, il rejoint le bloc toilettes contre le remblai. Tout près se trouvait un poteau avec des douches en plein air et la bande de PH était en train de se dessaler. Pierre-Henri décide aussitôt d’attaquer l’adolescent isolé, proie facile. Avec ses copains ils se saisissent du garçon, l’entraînent sous la douche et lui arrachent son short de bain. Kevin se retrouve nu, entouré par six excités qui lui balancent du sable, s’amusent à se lancer le short de bain. Le pauvre Kevin, une main plaquée sur son sexe, se démène pour récupérer son maillot et offre le spectacle de ses jolies fesses rebondies aux touristes présents qui semblent trouver le spectacle amusant. Un des ados de la bande de PH mitraille la scène avec son téléphone portable-video.
Les six plaquent ensuite Kevin dans le sable, il se retrouve d’abord allongé sur le ventre, jambes écartées, des doigts lui écartent l’anus, on lui introduit du sable dans le cul. Kevin sent un pied forcer un passage entre ses cuisses puis lui écraser les testicules. Il se retrouve ensuite sur le dos, jambes toujours écartées; PH prend une grosse poignée de sable et masse durement la queue de son prisonnier, la décalottant avec brutalité. Un des copains de PH piétine méchamment les testicules de Kevin Heureusement, un groupe de touristes anglais intervient, un des leurs court avertir les profs qu’ils ont repérés dans l’eau. Bientôt Nicolas et Laurent viennent sortir Kevin de ce mauvais pas. Le garçon est recroquevillé sur le sable; du sable, il en a partout, dans les cheveux, sur le visage, dans les yeux ce qui le fait pleurer. Laurent console le garçon et l’aide sous la douche à le débarrasser du sable fin qui lui colle à la peau. L’adolescent gémit doucement quand Laurent frotte doucement ses couilles un peu meurtries. Peu à peu, sa verge durcit pour devenir un joli I plaqué contre son ventre plat. Laurent passe ensuite un savon mémorable à la bande de Pierre-Henri sous l’œil approbateur des touristes anglais.
Le soir, l’ambiance est tendue dans le centre de loisirs. Vers 23h, Laurent décide de rendre une petite visite à Kevin dans son bungalow mais surprise, Kevin n’y est pas! Ses «colocs» expliquent qu’il a été recueilli par la bande de Julien. Laurent va alors frapper chez le fameux club des six; il est un peu gêné de voir que tous les ados de la chambre sont complètement nus, habitude qu’ils ont prise en Grèce. Kevin est installé dans le lit de Julien qui, lui, dort par terre sur un matelas. Kevin a le drap remonté jusqu’aux yeux, il est intimidé et ému de voir le prof s’intéresser à lui. Julien descend le drap pour montrer l’état de la queue de Kevin qui devient rouge comme une tomate très mure. «Touchez ses boules, monsieur, elles sont hyper sensibles encore!» Laurent les effleure de son doigt. «N’ayez pas peur, monsieur, faites les rouler dans les doigts!» Laurent s’exécute et en effet, Kevin pousse un petit cri de douleur. «Vous n’avez pas une pommade miracle, vous, prof de sports?» demande alors Valentin. «Je reviens dans une minute!» et le prof revient avec sa pommade qu’il applique en massant doucement sur les couilles du garçon. «Ça lui fait un drôle d’effet, ça doit être un effet secondaire du médicament,» remarque Valentin qui assiste à la transformation de la jeune verge qui se déploie maintenant dans toute sa longueur. Kevin a une jolie verge, longue, plutôt fine, terminée par un gland bien rose et bien brillant, effet de la pommade qui se mêle aux gouttes translucides perlant du méat du garçon. Julien s’amuse de voir le trouble de son copain et celui encore plus visible de Laurent qui ne porte qu’un jogging sans rien dessous. L’entrejambe du vêtement est plutôt déformée! Et les ados présents l’ont remarqué! «Nonnnnnnnnnnnn!» gémit soudain Kevin qui sent la montée de sa jeune sève. Laurent en a plein les mains, Kevin ferme les yeux, son visage est rouge brique maintenant. Antoine a le mot de la fin: «On est rassurés, monsieur, tout fonctionne bien chez Kevin. On avait peur que ces brutes lui aient éclaté les couilles!» Antoine a vraiment le sens de la poésie quand il s’exprime!
«C’est Kevin qui vous fait de l’effet comme ça?» demande perfidement Valentin avec un petit sourire!» Laurent le magnifique préfère battre retraite pendant qu’il en est encore temps et rejoint sa chambre non sans croiser deux copains de PH qui l’ont vu sortir du bungalow et qui le dévisagent d’un œil narquois: «C’était bon monsieur?» murmure l’un d’entre eux entre ses dents. Laurent bafouille une explication laborieuse disant que Kevin avait besoin de soins mais le copain de PH sait de quoi il parle, il a pris des photos, dissimulé derrière la fenêtre du bungalow.
Mais retour au bungalow où Julien tire à nouveau le drap voilant la nudité adolescente de Kevin et demande à tous les ados de faire un joli bisou au petit sexe meurtri pour accélérer la guérison du malade! Tous les ados de la chambrée s’exécutent, déposant un joli bisou sur la verge et admirant au passage les 14cm encore bien bandés du garçon. «Il débande jamais!» rigole Antoine, le petit à sa maman décidément de plus en plus libéré!
Et là tout se précipite, Antoine prolonge le bisou, ses lèvres emprisonnent le gland brillant de Kevin, un des doigts d’Antoine cherche le petit trou intime dans le sillon serré des fesses du jeune blessé. Kevin a transpiré, le trou est mouillé et le doigt n’a pas beaucoup à forcer pour pénétrer le petit cul de l’adolescent. D’un autre doigt, Antoine caresse légèrement les testicules. Kevin gémit de plaisir, ses grands yeux chavirent de bonheur; la bouche a maintenant presque totalement englouti la verge, le nez d’Antoine chatouille les poils du pubis de Kevin qui explose en criant, répandant son jus chaud et bien épais dans la bouche de son copain. Antoine a décidé de ne pas en perdre une goutte, il avale les trois ou quatre jets du garçon puis échange avec lui un long baiser au goût de sperme. Kevin s’endort rapidement, épuisé par les multiples éjaculations!
Le lendemain, l’ambiance semble meilleure, la troupe fait de la voile avec les moniteurs du centre. Le temps reste superbe, les ex-premières du voyage en Grèce peuvent redonner de l’éclat à leur bronzage, mais là, pas question de bronzage intégral! L’après-midi, la bande de Julien et Valentin ridiculise celle de PH dans une mini régate. Les petits bourges crâneurs en polo RL se sont faits étriller en beauté et les Saint-Joseph fêtent bruyamment leur victoire sur les Saint-Georges
Fini le séjour réconciliation! La troupe retrouve le lycée sans avoir réglé les problèmes. Le surlendemain, après un cours de gym intense, un match de hand très disputé, Laurent fait la bétise de laisser les ados seuls quelques instants dans les douches. Bientôt, il entend des cris et fonce pour voir deux corps emmêlés sur le carrelage. Les deux adolescents sont couverts de savon et se battent comme des chiffonniers; autour d’eux, tout le reste de la classe, dans le plus simple appareil. Pierre-Henri et Julien se bourrent de coups, se pincent, se tordent les parties génitales. Voyant PH en difficulté, un de ses potes se mêle au combat en balançant un coup de pied vicieux dans les noix de Julien qui crie de douleur. Valentin vole à son secours et empoigne le copain de PH puis le fait tomber sur le carrelage. Le prof décide d’intervenir mais glisse sur le sol couvert de savon. Étourdi par le choc, il réalise à peine qu’on lui arrache son jogging sous lequel il ne porte rien, il entend des rires au loin, il sent une main qui lui tire la queue puis plus rien, il tombe dans les pommes. Il faut mieux qu’il ne voie rien d’ailleurs car la bagarre est devenue générale et la bande à PH, nettement minoritaire, va prendre une bonne raclée, bien méritée quand PH sort son terrible joker: une photo de Laurent soignant la queue bien bandée de Kevin! L’élan des jeunes est coupé net.
PH menace de sortir les photos sur internet! «Maintenant, on va donner une bonne leçon à ce prof, et personne ne bouge, sinon...» Julien et ses amis assistent impuissants à la correction. Les copains de PH s’assoient sur les bras et les jambes du prof dénudé, PH inonde de gel douche le trou de Laurent et enfonce un tube de gel douche dans son cul. Puis il penche son visage sur le sexe de Laurent, décalotte le gland et le mordille de plus en plus fort jusqu’à ce que le prof ne puisse retenir un cri; puis c’est le tour des grosses couilles de subir le supplice des dents. PH ressemble à un vampire, son œil est démoniaque quand il mord un testicule. Enfin, la bande de PH quitte les lieux en ricanant. Julien et ses copains soulèvent le prof encore à moitié évanoui, l’allongent sur la table du bureau.
Le lendemain, la bande de Julien tient un conseil de guerre après les cours. Il s’agit de récupérer les photos et de donner une raclée définitive à ces démons de Saint Georges qui sont venus leur empoisonner la vie. C’est là que le destin va basculer; un copain de PH va le trahir! Une vraie tragédie grecque remarque Nicolas, le prof de latin-grec qui est convié à la réunion secrète. Mathieu, n’est pas un mauvais bougre, écoeuré par les méthodes fascistes de Pierre-Henri, il a décidé de se confesser et le curé lui a recommande, en plus d’un certain nombre de Notre Père et de Je vous salue Marie, d’aider les élèves de Saint Joseph à punir Satan (traduire Pierre-Henri!)
Ledit Mathieu entre timidement dans la salle où se réunit la bande à Julien et, avant de se faire lyncher, annonce qu’il va révéler la cachette des photos compromettantes. Les photos sont sur l’ordi de PH et sur un CD caché sous une latte du plancher de sa chambre. De plus, il annonce que PH sera seul ce week-end, ses parents assistant à un congrès à Rio de Janeiro. Des cris de joie éclatent dans la petite salle, les ados reprennent espoir et vont sauver leur prof de gym. Un des élèves, dont le père occupe un poste important chez H&M, va fournir les uniformes noirs du commando. Les ados se prennent pour le GIGN! Il faut prévoir des masques, des gants. Il n’y a pas de chien, pas de «cave canem» rigole Nicolas en pensant au cours de latin de M Tibor, mais il y a un «cave alarmum»! rétorque Mathieu. L’enthousiasme retombe comme un soufflet au grand Marnier mais Mathieu annonce qu’il se fait fort de débrancher l’alarme en rendant une petite visite à PH avant l’intervention du commando. Antoine propose de baptiser le commando «les vengeurs de Saint Joseph».
Le grand soir arrive enfin. Julien emmène avec lui Valentin, Kevin, Antoine, Pierre, Sébastien. Nicolas emmène la troupe dans sa voiture, un vieux camping car. À l’arrière, les jeunes se déshabillent pour enfiler leur tenue entièrement noire: collants, tee-shirts. Antoine ricane nerveusement, faisant une plaisanterie sur les collants noirs très érotiques sous lesquels se dessinent les queues des adolescents. Les ados sont tout de même très intimidés en pénétrant dans le jardin de la luxueuse villa des parents de PH. Mathieu a rempli sa mission: une fenêtre est restée entrouverte et quand Julien entre dans la cuisine, aucune sirène ne se déclencher! Avec sa petite lampe, Julien lit le plan préparé par Mathieu, le commando entre enfin dans la chambre où PH dort, complètement nu, sur son vaste lit king size.
Le commando, dans un seul élan, saute sur le lit, menotte PH (Antoine est allé acheter les menottes dans un sex shop la veille; si sa mère l’avait vu!) Les garçons lient les pieds de PH avec un morceau de corde (ils n’avaient pas assez de sous pour une deuxième paire de menottes!) puis bâillonnent leur victime qui ouvre des yeux paniqués. Encore plus paniqués quand il voit un de ses agresseurs allumer son ordi et un autre soulever sans hésitation, la latte du plancher, récupérant ainsi la disquette. Valentin, qui a allumé l’ordi bute sur un problème de mot de passe, PH, que l’on débâillonne, refuse de le donner. Antoine propose alors en ramassant une règle en fer sur le bureau: «J’ai vu dans un roman policier que les méchants avaient frappé les couilles de l’espion pour le faire avouer, on va lui faire doubler de volume, ses couilles à PH et même si on les lui éclate, ça l’empêchera au moins de faire des enfants comme lui!» Sur cette phrase définitive, quatre ados tiennent bien PH, Antoine pense à Laurent quand il frappe les testicules de PH, soigneusement rebâillonné, avec sa règle. PH n’est pas OSS117 ou OO7, il craque dès le deuxième coup et Antoine peut retourner devant l’ordi, retrouver et détruire les photos. Ce coquin d’Antoine s’amuse ensuite à tout effacer sur le Mac de PH, ses cours, ses documents...Tout! «Allez, on part!» ordonne Julien qui libère PH non sans l’avoir photographié dans des positions humiliantes pour le tenir lui aussi au moyen du chantage. Depuis cette nuit, les Saint-Joseph n’ont plus eu le moindre ennui avec les Saint-Georges. Le monde à l’envers, ce sont eux qui ont été terrassés par le gentil dragon de Saint-Joseph!