Samedi 14 février 6 14 /02 /Fév 20:35

Après avoir été reçu au baccalauréat, mes parents ont décidé de m'envoyer poursuivre mes études dans une école militaire. C'était en effet une tradition dans la famille. C'est ainsi qu'un beau matin d'octobre, je suis entré à l'école des cadets.

L'école était une grande bâtisse dans le plus pur style militaire du 19° siècle, de longs couloirs froids, de grandes fenêtres tapissaient les murs de l'école, un grand parc entourait le bâtiment.

La formation des cadets durait deux ans, une fois l'examen réussi, il était possible d‘intégrer l'armée en tant qu'officier. Deux promotions étaient donc présentes dans les murs, et les premières années avaient une obligation de respect envers leurs aînés. Il existait une très vieille tradition dans l'école, perpétuée de génération en génération de cadets, chaque année, chaque deuxième année choisissait un cadet de première année et en était responsable. Ils avaient la charge de veiller à la formation de ces derniers, et étaient responsables de leur comportement. En contrepartie, les premières années leurs devaient respect et obéissance absolue. Les plus vieux en profitaient généralement, et le plus souvent déléguaient à leurs jeunes collègues les corvées, tel que nettoyer la chambre, faire le lit au carré etc..

A 18 ans, c'était la première fois que je quittais la maison familiale, et il était dur de se retrouver ainsi du jour au lendemain à vivre en collectivité avec un règlement très strict. L'ainé qui m'avait choisi s'appelait Antoine, mais je n'avais pas le droit de l'appeler par son prénom, et c'était juste "Monsieur", il m'était interdit de le tutoyer et de le regarder dans les yeux. Le règlement le voulait ainsi. En réalité, il était plutôt cool, et me laissait tranquille la plupart du temps.

Un jour de novembre, Antoine dut partir effectuer une formation d'un mois à l'extérieur de l'école, je fus donc récupéré pour ce laps de temps par un autre aîné. Ce fut Alain, un grand costaud de 19 ans qui me récupéra. Les deux premiers jours, je n'en entendis pas parler.

Le soir du troisième jour, alors que je venais de me coucher dans le dortoir (les premières années avaient un grand dortoir commun alors que les aînés disposaient de chambres individuelles et confortables), Simon un de mes amis vint me prévenir que "Monsieur" m'avait demandé dans sa chambre. Je dus donc me rhabiller à la hâte, renfiler tout mon uniforme ainsi que mes bottes, et c'est avec une boule d'angoisse que je frappais à la porte d'Alain. Il faut dire qu'il n'avait pas une réputation de tendre.

— Entre, entendis-je

— Bonjour Monsieur, vous m'avez demandé?

Il était assez humiliant de devoir vouvoyer ainsi un mec qui n'a qu'un an de plus que moi.

— Oui, comme tu le sais c'est moi qui suis ton tuteur ce mois-ci, et je dois dire qu'il est regrettable qu'Antoine ne prenne pas plus en compte ton éducation. J'ai donc décidé de corriger tout cela.

Je frémissais à l'entendre parler, qu'allait il se passer? Il continua:

— Je vais faire de toi un vrai cadet, tu vas apprendre à te tenir le mieux du monde en société, à devenir un homme. Tous les soirs tu viendras me voir à 20h30, et tu me feras un rapport de ta journée, ce que tu as fait comme progrès et aussi quelles fautes tu as commises. Tu es d'accord?

— Oui.

— Oui Monsieur! corrigea-t-il.

— Oui Monsieur, repris je d'un ton peu enjoué.

— Bien, je vais maintenant t'appliquer une correction pour que tu saches à quoi te tenir. Tu es toujours d'accord n'est-ce pas?

— Oui Monsieur, répondis-je.

Mes jambes commençaient à trembler, je suais de plus en plus dans mon uniforme.

— Oui Monsieur quoi? reprit-il.

— Oui Monsieur, je suis d'accord Monsieur! criais-je.

De toute façon, je n'avais pas vraiment le choix.

Il partit au fond de sa chambre décrocher du mur un vieux martinet assez lourd semble-t-il et aux lanières usées. Le martinet avait été introduit dans l'institution par le Général Martinet (un ancien de l'école) lui même au siècle précédent et l'instrument se transmettait de génération en génération tout comme les corrections d'ailleurs.

Je me sentais de plus en plus mal à l'aise, je n'avais jamais reçu de châtiments corporels auparavant et j'étais transi par la peur de la douleur que j'allais inéluctablement recevoir, j'étais comme dans une impasse.

— Penche toi sur le dossier de la chaise, m'ordonna-t-il en me désignant la chaise de son bureau.

Je me penchais par dessus le dossier, et j'attrapais les pieds avant de la chaise. Il me remonta le bas de ma veste sur le haut du dos.

— Tu vas recevoir 5 coups de martinet, je veux qu'après chaque coup tu comptes à voix bien haute, et je veux également être remercié à chaque fois. Si tu ne respectes pas cette règle, le compteur retourne à zéro, si tu bouges, ou que tu te défends, ou que tu lâche la chaise, le compteur retourne à zéro. C'est bien clair?

— Oui Monsieur, c'est bien clair.

Il avait l'air satisfait de ma réponse, visiblement j'apprenais vite ma leçon. J'étais également rassuré car je ne recevais pas la correction cul nu comme certains de mes camarades. Au moins le pantalon et le slip de coton blanc réglementaire protègerais des coups.

Il attendit quelques secondes, et le premier coup s'abattit sur mes fesses, provoquant une violente sensation de brûlure. Je n'avais qu'une envie, celle de masser mes fesses avec mes mains, malheureusement cela m'était interdit.

— Un! Merci Monsieur! criais-je

Le deuxième coup tout aussi puissant atterrit sur mes fesses, la douleur devenait de plus en plus insupportable. Pourtant j'étais bien décidé à ne pas bouger.

— Deux! Merci Monsieur!

Les trois coups suivants s'abattirent de la même façon, et au cinquième coup, après un:

— Cinq! Merci Monsieur!

Je me relevais en me caressant les fesses.

— Bon, c'est bien dit-il, mais la prochaine fois, tu attendras que je te donne la permission de te relever, ça va pour cette fois.

— Merci Monsieur, répondis-je.

Il s'assit sur le bord de son lit et me dit:

— Viens ici, nous allons devenir plus intimes

Je m'exécutais avec un regard interloqué, et détourna tout aussitôt le regard, me souvenant que le règlement m'interdisait de le regarder droit dans les yeux.

— Baisse ton pantalon.

Je défis la boucle de ma ceinture, et baissa mon pantalon. La punition n'était elle pas finie? Je me retrouvais face à lui dans ce ridicule slip blanc réglementaire.

— Penche toi sur mes genoux, tu vas recevoir une dernière petite fessée.

Je m'allongeais en travers de ses genoux, et après avoir ajusté ma position il commença à me donner une fessée. Il ne tapait pas très fort, mais comme j'avais le derrière endolori par l'épreuve précédente, c'était terrible.

Au bout de vingt claques environ, il passa sa main dans l'élastique de mon slip et le tira en arrière. Celui-ci glissa lentement le long de mes jambes. À présent j'étais vraiment nu, et mon sexe commençait à durcir au contact de ses puissantes cuisses. C'était bien le moment! En même temps que les coups pleuvaient, j'étais rouge de honte à l'idée qu'il allait falloir me relever nu devant lui, avec cette érection.

— Relève-toi

Je me relevais, cachant mon sexe entre mes mains.

— Mains sur la tête!

— Oui Monsieur, répondis je honteux.

— Et bien on dirait que ça t'a plu petit cochon, dis-moi! Déshabille toi complètement et retourne te pencher sur le dossier de la chaise.

— Oui Monsieur!

Je me demandais quelle punition il allait encore m'infliger pour cette érection. J'enlevais mes bottes, mon pantalon et mon slip qui étaient restés au niveau de mes chevilles ainsi que ma veste. Une fois penché sur la chaise, je l'entendis ouvrir un tiroir et prendre un objet.

Il se plaça derrière moi et me massa l'anus avec un lubrifiant, le contact était froid mais c'était presque agréable après la raclée que je venais de recevoir.

— Relâche toi, m'ordonna t-il

Je n'avais alors jamais eu de relations sexuelles ni avec un garçon, ni avec une fille, j'étais assez troublé et nerveux.

Je l’entendis défaire son ceinturon et descendre la braguette de son pantalon. Il enfonça alors d'un coup sec son sexe bien dur dans mon anus, la douleur fut fulgurante, mais après un moment je commençais à ressentir du plaisir. Il déchargea un jet de sperme et la brûlure que je ressentis sur ma prostate m'excita tellement que j'éjaculais en même temps sur sa chaise.

Après s'être retiré, il alla cherché deux serviettes, et m'en envoya une:

— À la douche maintenant.

Je mis la serviette autour de ma taille, et nous quittâmes sa chambre pour gagner les sanitaires. Je me sentais très mal car les douches étaient communes, et je craignais que l'on s'aperçoive que je venais de me faire enculer. Je priais pour qu'elles soient désertes.

En entrant dans la douche, je vis immédiatement deux de mes collègues, qui étaient en train de terminer leur toilette. Je me découvris, et posait ma serviette sur un banc. Immédiatement derrière moi j'entendis un sifflement qui me fit frémir:

— Et bien Armand, on dirait que tu as enfin reçu une bonne raclée!

Je fus presque soulagé, ils n'avaient repérés que mes fesses bien rouges, je ressentais déjà bien assez de honte. Alain intervint immédiatement:

— Dites vous deux, si vous en voulez une, dites-le moi!

— Non merci Monsieur! s'écrièrent ils en choeur tout en disparaissant (ou plutôt en se sauvant) des sanitaires.

Après la douche je fus autorisé à aller me coucher, après avoir remercié Monsieur des ses bons soins.

Je me mis à repenser une fois dans mon lit à ce qui venait de m'arriver, et au fond de moi, je n'étais pas mécontent de cette situation, j'étais presque impatient de remonter voir Monsieur le lendemain soir.

Par Lucas - Publié dans : Histoires - Communauté : Gay
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