Dimanche 28 décembre 7 28 /12 /Déc 10:15

Beaucoup d'hommes disent qu'ils conservent un mauvais souvenir de leur service militaire et qu'ils s'y sont ennuyés. Et bien moi, j'en garde un très bon souvenir, car c'est au cours de ces mois passés à l'autre bout de la France que j'ai découvert le plaisir homo.

Je me suis retrouvé dans une chambre de six lits, dans laquelle on avait groupé des gars travaillant dans des bureaux. Je me disais que les cinq copains étaient sympa, sans trop réfléchir à ce que recouvrait cette notion. Après quelques gênes et pudeurs, je m'habituai facilement à cette vie en commun, cette intimité complice qui caractérise la vie des jeunes soldats: déshabillage devant les autres, déambulations en slip ou en survêt moulant, douches, sports, manoeuvres... Je n'avais jamais eu de types car je ne comptais pas les brèves masturbations d'adolescents avec les copains de bahut. Mais, peu à peu, la confiance forcée aidant, je m'aperçus que je perdais un réel plaisir, trouble, dérangeant, dans lequel entrait une forte composante sexuelle, à m'asseoir sur le lit d'un copain torse nu pour bavarder le soir, à jeter un coup d'oeil furtif sur tel ou tel garçon qui se dépoilait ou se douchait devant moi, et qu'enfin, la nuit, lorsque ma main glissait dans mon pyjama pour saisir le plaisir désiré, c'était à l'un ou l'autre de mes copains que j'adressais mes fantasmes muets. Je pensais que cela passerait, qu'il ne fallait pas y attacher trop d'importance. Le sort en décida autrement.

La personnalité la plus forte de la chambrée était incontestablement Marc, fort beau mec du genre athlète, aussi fort en gueule qu'en couilles. Il aimait visiblement s'exhiber nu et m'avait pris en amitié, me marquant un sentiment protecteur et ambigu, provocant, moqueur, auquel je répondais par l'ironie, entretenant ainsi l'ambiguïté. S'il me prenait souvent par les épaules, il lui arrivait aussi de m'enlacer la taille ou de me tapoter les fesses, ce qui me troublait et m'excitait beaucoup. Comme nous n'étions jamais seuls, je le repoussais alors fermement, parfois en gouaillant, comme ce jour, entre midi et deux, où la pluie nous avait confinés dans la chambre et où, passant près de son lit pour aller prendre un journal sur une table placée contre le mur, je reçus une claque sur le cul.

En poussant un petit cri, je me suis exclamé:

— Tu vas arrêter ces privautés, mon salaud? En voilà un vicieux!

Marc éclata de rire, bondit de son lit avec un souplesse de fauve, m'empoigna à pleins bras avant que puisse dire "ouf" et me renversa sur la table. J'envoyai des coups de pieds et me débattis en riant.

— De quoi? On se rebiffe contre le maître? fit-il en prenant une voix menaçante et en me maintenant solidement par les bras. Tu paries que je te mets le cul nu comme je veux, pour te punir?

— T'es pas chiche! Au viol! Les gars, aidez-moi!

Mais les quatre copains, abandonnant leur journal ou leur courrier, ricanèrent:

— Allez, mets-le à poil, ce mignon! lança Momo.

Être vu ne me gênait pas, puisque mes copains m'avaient déjà vu, mais une terrible excitation me remplissait de honte. Je sentais tous les muscles, le sexe, l'odeur, l'haleine de Marc contre moi. Me soulevant dans ses bras, il me retourna de force, le ventre sur la table qui tangua:

— On va casser le mobilier, viens sur le pieu, c'est plus confortable!

Et sans que je puisse résister, il m'enleva, me jeta sur son lit, tombant à genoux sur mes cuisses:

— Dégueulasse! criai-je.

Mais lui, d'une main, m'écrasa le visage dans les couvertures, de l'autre passa sous moi et rapidement ouvrit mon pantalon. Puis il descendit légèrement et me déculotta en en profitant pour palper à pleines mains les fesses et les cuisses qu'il dénudait.

— Voilà le travail, les gars! Tu peux gigoter, petit merdeux! Ouvre-toi qu'on voit bien ton trou de balle; tu es poilu comme un bouc, venez voir ça les mecs!

Les quatre garçons se pressèrent, haletants contre le lit, plaisantant et s'excitant:

— Mais c'est qu'il est bandant! C'est marrant, un beau cul de gonze, il est vachement bien foutu!

— Tenez-lui les jambes, écartez-les, ordonna Marc d'une voix dure.

Il avait changé de place et, quittant mes jambes, s'était mis contre moi, devant, me tenant toujours la tête d'une poigne de fer, m'étouffant à moitié, et pesant de l'autre si fort sur mon dos que je croyais avoir la colonne vertébrale cassée et les côtes brisées. Aussi ne pouvais-je empêcher les copains d'obéir à Marc. Les jambes écartelées, j'offris à leur vue toute mon intimité la plus secrète. Marc se pencha si près de moi que son souffle chaud fit frissonner mon cul:

— La belle petite rose, les mecs, voyez ça, si c'est mignon!

Soudain, il lâcha ma tête, et à demi-asphyxié, je la relevai en me secouant.

— Alors minou, tu ne dis plus rien, maintenant? Tu ne m'insultes plus? Si tu dis quelque chose, tu sais ce que je te fais?

Sa main s'abattit sur ma fesse en une claque sonore.

— Tu veux une fessée? Ou je te mets le doigts dedans? Choisis!

— C'est de force, tu fais ce que tu veux, mais tu n'es qu'un grand lâche, murmurai-je.

— Pour ce mot, tu vas être fessé. Tenez-le bien et pelotez-le pendant ce temps, dit Marc qui, joignant immédiatement l'action à la parole, se mit à me claquer fortement le cul, me faisant sauter. Un rire nerveux me secouait:

— Ah salaud! Arrête! Arrête! Non, non! Je t'en supplie!

Les quatre autres, sous prétexte de me tenir, ne se gênait pas, excités par ce spectacle, pour caresser mes cuisses, mon dos, mes bras, glissant les mains sur mon ventre en transpiration, effleurant mon sexe et mes couilles, les palpant carrément quand ils pouvaient. Un plaisir de feu me parcourait, je me donnais à toutes ces mains en gémissant. Je bandais comme un dieu! Enfin Marc s'arrêta:

— Allez, mon petit esclave, ça suffit comme ça, c'est l'heure de descendre. Dis que je suis ton maître.

— C'est pas difficile, costaud comme tu es!

— Ça t'a plu, hein mon giton? Allez, dis-le!

Et sa main me saisit par le menton, levant mon visage épuisé vers le sien.

— C'est bon! Laisse-moi Marc.

— Dis-le! Dis qu'on s'est bien amusés!

— Ouais, on s'est bien amusés.

Il me laissa aller en riant:

— Le cul, les mecs, c'est sensass! Y'a rien qui fasse plus jouir que de s'amuser sur une belle paire de miches! Tu m'en veux pas, mon petit? C'est vrai que j'ai épargné ta verge et ton trou! J'en avais pourtant envie. Mais je trouve ça merveilleux de jouir à moitié. On est aussi intimes que si on avait baisé. Et, entre gars, c'est formidable!

J'attirai à moi mes vêtements et les renfilai maladroitement.

— Il t'a bien maté! fit Momo en me tapant sur l'épaule.

— C'est un vrai viol! renchérit Éric.

— Non, protestai-je, il ne m'a rien fait de sexuel! En tout cas, dis-je avec un sourire boudeur, il y en a qui en ont bien profité pour me triturer le paquet, les pédés!

— Et alors? dit Florent, vexé, tu t'es bien laissé faire, tu as provoqué Marc pour qu'il te saute, tu savais qu'il le ferait, encore heureux que tu n'en aies pas plein le cul! Il te faisait jouir, on l'a aidé, c'est naturel, non?

Marc apaisa la querelle en m'attirant contre lui:

— Je leur ai dit de te toucher, ça me plaît de voir faire ça. Tu n'as pas juté, l'honneur est sauf. Venez, on descend, on est en retard.

Après dîner, nous descendîmes flâner et prendre un pot en ville, comme tous les soirs. Marc paraissait ennuyé et soucieux, parlait peu.

— Des emmerdes? lui demandai-je en marchant. Il me prit familièrement le bras.

— Non, petit, non, je n'arrête pas de penser à toi!

— Laisse tomber, vieux, dis-je mal à l'aise et rougissant.

— C'est le grand amour! railla Florent.

— Toi, ta gueule, coupa sèchement Marc; c'est mon gosse, ce mec, et merde, je bande pour lui! C'est mes oignons.

À la fois ému et troublé, effrayé et heureux, je gardai le silence et les autres changèrent de conversation. Nous n'étions pas depuis cinq minutes au bar que Marc se tourna vers moi et m'intima d'une voix sèche de rentrer avec lui. La nuit tombait, pluvieuse, froide et noire.

— Marc, tu ne devrais pas plaisanter comme ça, les gars vont croire que je suis pédé!

— Tu vas l'être, ma beauté! Tu as joui sous mes mains, tu bandais!

— Merde, vieux, avec ce que tu m'as fait! Tu m'as tripoté pendant une heure, on n'est pas fait en bois! Mais c'est pas mon truc, je te jure! J'ai pas envie d'y passer. Je t'aime bien, tu es un bon copain, mais pas le reste, s'il te plaît. J'hésitai et me lançai: des caresses, à la rigueur, puisqu'on a commencé...

— Laisse-moi faire, chéri, je vais te caresser, tu auras ta dose!

Nous arrivâmes à la caserne qui était assez proche et où régnait cette atmosphère paisible du "quartier libre". Notre bâtiment était désert; seule une lointaine radio résonnait à l'étage au-dessous. J'étais paniqué. Dans la chambre, sans éclairer, Marc me prit dans ses bras et m'embrassa sur les lèvres. Cramponné à ses bras de lutteur, je répondis à ce baiser vertigineux, le premier que je recevais d'un homme, et qui m'épanouissait merveilleusement. Mon ami, toujours dans l'obscurité, entreprit de me déshabiller. Je me tortillais en gémissant, frémissant de jouissance chaque fois qu'il caressait une partie de mon corps. Quand je fus nu, il me demanda d'aller mettre mon survêt. Et lui-même arracha ses vêtements, laissant apparaître son corps large et puissant, luisant sous la lointaine clarté des réverbères de la cour. Il enfila aussi son survêt et m'entraîna dehors.

— Mais qu'est-ce que tu fais? demandais-je, ne comprenant plus ce qu'il voulait.

Il me fit traverser le couloir et nous entrâmes dans les douches. Il referma derrière nous et là encore n'alluma pas, me repoussant au fond, contre un lavabo près de la fenêtre. Il commença à me caresser sans me déculotter, à travers le survêt, une main sur mes fesses, une sur mon ventre nu et mon gland dans le pantalon.

— Oh! Comme tu me caresses bien! Que c'est bon! dis-je en délirant et me frottant contre lui.

Il pénétra alors sous l'étoffe, glissa ses doigts dans mon cul en me branlant furieusement la verge. C'était étrange: le silence, la nuit, les reflets, la vieille pièce haute de plafond qui paraissait encore plus haute et immense, les compartiments des douches et des WC qui prenaient une forme menaçante, et ce plaisir inouï, violent, de mon cul et de mes couilles, ce type qui ahanait dans mon cou, frottait sa pine sur mes fesses...

— Marc, Marc, arrête! J'ai peur... Si on entre!

Il me souleva sans rien dire et m'entraîna dans un WC dont il ferma la porte.

— Accroupis-toi, tiens-toi à la cuvette, ordonna-t-il.

J'obéis et je me suis penché sur l'odeur de désinfectant citronné. Marc m'écarta au maximum, prit mon gland à deux doigts, ma taille de tout son autre bras, me collant à lui. Je mordis son avant-bras velu tandis qu'une brûlure cuisante m'ouvrait, me déchirait l'anus. Très vite, une chaleur d'enfer me fit gémir, lancer de grands coups de croupe. En peu d'instants, nous avions éjaculé. Ce fut si long, si passionné, si jouissif qu'il me sembla que ça ne finirait pas. Enfin, Marc me lâcha, entr'ouvrit la porte. Je me suis essuyé comme j'ai pu avec du papier et nous avons regagné la chambrée. Elle était toujours déserte. Marc me poussa sur mon lit, me déculotta, se coucha sur moi:

— On se fait plaisir avec les mains, dit-il.

Et nous avons exécuté une nouvelle partie aussi fantastique et merveilleuse que la première.

Quand nos copains rentrèrent, ils nous trouvèrent les lampes allumées, lisant, étendus l'un contre l'autre, sur le même lit; Marc en survêt, torse nu et moi en slip. Ils étaient un peu gênés et ne savaient pas trop comment se comporter.

— Bon, mecs, dit Marc en venant à leur secours, si ça vous fait rien, je dormirai avec mon môme ce soir, et demain je propose une méga-orgie; on achètera de quoi bouffer et boire et on fera la bringue dès le quartier libre; après, baise! Je vous ai dit que vous y passeriez!

Marc me caressa la poitrine:

— Tourne-toi chéri!

Je fis taire ma pudeur et obéis. Il baissa mon slip. À nouveau, les copains se rapprochèrent:

— Et tu l'as enculé? demanda Florent.

— Demande-lui!

— Alors, racontes? demanda Momo. Comment c'est? T'as eu mal?

— Pelotez-lui les fesses pendant qu'il raconte, fit Marc. Je suis voyeur!

La voix brisée pas l'émotion, la gorge sèche, j'entrepris de raconter; eux s'exclamaient, riaient furtivement, et leurs mains, de plus en plus exigeantes, me pétrissaient, pénétraient mon anus, chatouillaient mon périné, mon fondement, mes couilles. Marc s'étendit, se déculotta:

— Tirez-le vers le bas du pieu, je vais me faire sucer!

J'eus beau esquisser une protestation, les copains me firent descendre par les pieds et je me suis retrouvé en travers du lit, les jambes écartées et pendantes, le vit de Marc dans la bouche. Je découvris avec extase ce nouveau plaisir si riche. Pendant ce temps, les autres ne se gênèrent plus. Deux m'ouvrirent au maximum en malaxant mes fesses, et je me sentis pénétré par une pine chaude et dure. Je ne sus qu'ensuite que c'était Momo. Un autre, René, se branlait contre ma cuisse gauche. Très vite, Florent et Éric prirent mes mains et les portèrent sur leur sexe bandé que j'astiquai rapidement. Un véritable moment de folie sexuelle nous emporta. J'ai avalé en tressautant le sperme épais de Marc pendant que celui des quatre autres coulait sur ou en moi. Nous nous sommes relevés lentement, après un moment d'immobilité et de détente.

— Ah! Mon chaton, on t'a tous bien arrosé! me dit Momo, en me caressant la nuque.

Je les ai remercié avec effusion, disant que j'avais merveilleusement joui et que j'ignorais jusque là à quel point c'était bon. Marc, fatigué, renvoya les gars et m'enlaça pour passer la nuit. Nous avons sombré dans le sommeil jusqu'au lendemain où, à l'aube, la verge de mon amant vint reprendre mon cul.

Par Lucas - Publié dans : Histoires - Communauté : Gay
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