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Pendant mes études secondaires, j’ai quitté le collège où j’étais pour continuer mes études en internat. Le soir de la rentrée, le surveillant m’a désigné ma place au dortoir. C’était une alcôve fermée vers l’avant par des rideaux. Ceux-ci ne se joignaient pas complètement quand ils étaient tirés, il restait un espace de 30cm qui permettait de voir le lit depuis le couloir.
Je rangeais mes affaires quand à côté est venu s’installer un garçon qui m’est apparu comme très sympathique. J’ai immédiatement eu envie d’être copain avec lui. Le surveillant m’a présenté et lui a demandé de s’occuper de mon installation.
Le soir dans mon lit, j’avais un peu le cafard. J’avais des difficultés à m’endormir. Il faisait assez noir, seules quelques veilleuses éclairaient le couloir. J’avais déjà vu passer deux fois le surveillant. J’avais les yeux fermés, quand j’ai senti une présence à côté de mon lit. J’ai ouvert les yeux et j’ai vu Marc, mon voisin.
— Jacques, tu occupes la place de mon grand ami, m’a-t-il chuchoté. Il ne reviendra plus. Veux-tu le remplacer?
Je n’en croyais pas mes oreilles, mon secret espoir se réalisait. Je me voyais déjà toujours en sa compagnie, devisant ensemble, nous confiant tous nos petits secrets, être vraiment deux frères. Je me demandais pourquoi il était venu près de mon lit pour me demander cela.
— Bien sûr, ai-je répondu.
Il a alors soulevé la couverture.
— Pousse-toi, m’a-t-il dit.
Je me suis reculé, un peu étonné et il s’est couché à côté de moi. J’étais sur le dos et lui sur le flanc. Il s’est collé contre moi, surtout au niveau de hanches. J’ai été stupéfait quand une des ses mains a écarté la veste de mon pyjama et s’est posée sur mon ventre au niveau de mon nombril. Cette main ne restait pas immobile, les doigts se levaient et se reposaient les uns après les autres... les fourmis me montaient le long du dos. Ma pudeur et mon éducation me poussaient à lui dire d’arrêter, mais les sensations qui grandissaient en moi ne me déplaisaient pas. Mon sexe s’est mis à grandir et à durcir et je me suis rapidement retrouvé dans la situation où je suis souvent le matin.
Sa main s’est ensuite insinuée sous l’élastique de mon pantalon et a touché ma verge. J’étais gêné, je me suis tortillé pour rompre le contact, mais rien n’y fit. En fait, je crois que j’avais envie qu’il continue. Je ne fis plus un geste. Il frottait son bas-ventre contre moi. Je sentais quelque chose de gros et de dur s'appuyer sur ma hanche. Il a pris ma queue en main et a commencé à aller et venir. Je n’aurais jamais pensé ressentir de pareilles sensations. Il m’a alors lâché, m’a pris la main, l’a introduite dans son pantalon et m’a fait prendre son sexe comme il tenait le mien. Il a débuté un mouvement de va-et-vient puis m’a lâché. J’ai continué le mouvement et il m’a repris en main. Quelques secondes après, il s’est mis à se tordre et j’ai senti du liquide couler sur mes doigts.
Sa verge est devenue flasque et petite. Il a quitté mon lit et mon alcôve sans un mot. Je me suis retrouvé seul. Le sexe toujours gros et dur. Je l’ai pris en main et j’ai exécuté les mouvements que j’avais faits sur lui et qu'il avait arrêtés sur moi. J’ai alors ressenti une envie irrésistible d’accélérer le mouvement. Mes reins se sont embrasés, un plaisir immense est apparu au bout de mon sexe. Ma respiration s’est accélérée et j’ai eu envie de gémir. Puis cela a éclaté dans une jouissance indescriptible semblable à celle qui me réveillait parfois la nuit, mais en mille fois plus intense. Je me suis alors endormi comme une masse.
Pendant la journée j'ai voulu être avec lui, ne fusse que pour parler, mais il a semblé m'éviter. À un moment donné, il s'est approché de moi et m'a expliqué rapidement que nous devions faire très attention de ne pas nous faire repérer par les surveillants ou par certains condisciples rapporteurs en donnant l'impression d'être trop intimes.
J'ai attendu le soir avec impatience. Dès les rondes du surveillant effectuées, Marc est venu. Il s'est de suite introduit dans mon lit, a pris l'élastique de mon pantalon et tout en tirant vers le bas m'a dit:
— Enlève.
Dès que j'ai eu retiré mon vêtement, il a pris mon sexe en main. Je me suis emparé du sien et je me suis alors rendu compte que lui aussi était sans pantalon. Nous nous sommes masturbés. Après quelques instants, tout en continuant ses va-et-vient sur moi, il a mis son autre main sur la mienne pour ralentir mes mouvements tout en me disant:
— Doucement.
Petit à petit, j'ai senti monter en moi un plaisir comme je n'en avais jamais ressenti. Ma respiration s'est accélérée, mon cœur s'est mis à battre la chamade, j'ai poussé des gémissements que j'ai étouffés de mon mieux. J'ai joui d'une façon indescriptible et j'ai projeté ma semence avec force.
Marc m'a laissé me calmer quelques minutes en se caressant doucement puis il m'a demandé de reprendre ma masturbation. Rapidement c'est lui qui a joui dans ma main.
Les soirs suivants il est venu me rejoindre et nous nous sommes encore masturbés mutuellement. Rapidement nous sommes arrivés pratiquement ensemble à la jouissance. Un soir, nous nous caressions depuis quelques minutes quand il s'est redressé, s'est penché en avant, a découvert complètement mon gland et l'a léché. J'ai cru devenir fou quand il a pris mon sexe dans la bouche, l'a sucé, a tourné sa langue autour et enfin a entrepris un mouvement de va-et-vient. Ma jouissance a été démentielle. Il m'a gardé dans la bouche pendant toute mon éjaculation et a même avalé une bonne partie de mon sperme. Lui même, comme il se masturbait, a pris son plaisir en même temps que moi.
Le lendemain il s'est étendu près de moi la tête du côté des pieds et il m'a cajolé avec la bouche. Sa verge étant au niveau de mon visage je lui ai rendu la pareille. J'ai trouvé très agréable cette manière de lui procurer du plaisir. Quand je l'ai pris en bouche, j'ai senti en moi le plaisir monter d'un cran. Nous nous sommes déchaînés et nous avons giclé chacun dans la bouche de l'autre. Marc s'est alors retourné et sa bouche est venue se poser sur la mienne. Nous avons échangé notre premier baiser. Sa langue a écarté mes lèvres et a pénétré en moi. Bon élève, j'ai vite appris et notre baiser est devenu torride. Nos sexes l'un contre l'autre ont repris du volume. Marc a alors introduit la main entre nous, a glissé ma verge entre ses jambes et la sienne entre les miennes, et sans que nos bouches se quittent, nous avons entrepris des mouvements de bassin qui nous ont conduits vers une nouvelle jouissance.
Un soir nous étions en position dont j'apprendrai le nom, "69", plus tard. Nous étions proches du plaisir quand les bouts de ses doigts se sont introduits entre mes fesses et ont caressé mon anus. J'ai eu un mouvement de recul, mais j'étais proche de la jouissance et ses caresses ont décuplé mon plaisir. Je n'ai rien dit. Au moment précis où j'ai joui, Marc a introduit un doigt dans mon cul. J'ai dû lâcher sa queue que j'avais en bouche et me mordre les lèvres pour ne pas hurler de plaisir.
Le lendemain, après quelques baisers et quelques caresses manuelles, nous nous sommes remis en "69". Je suis aussi parti à la découverte de son anus. Nous nous étions mutuellement introduit un doigt bien lubrifié de salive dans le fondement quand il m'a fait mettre à quatre pattes, appuyé devant sur les coudes. Il est venu derrière moi et a réintroduit cette fois deux doigts. Quand il les a retirés, j'ai dit rapidement:
— Oh! continue je t'en prie...
Il m'a pénétré de nouveau mais c'était tout différent. J'ai compris que ce n'était pas ses doigts qu'il introduisait mais sa queue. J'ai ressenti une légère douleur, vite disparue pour laisser place au seul plaisir. Quand il a été complètement en moi, il a pris mon sexe en main et m'a masturbé au rythme de ses aller et retours dans mon cul. Au moment de son plaisir il a pénétré encore plus profond et a arrêté ses mouvements. Cela a provoqué ma propre jouissance. Quand il a repris de lents mouvements de va-et-vient, j'ai projeté un jet de semence chaque fois qu'il atteignait le fond et que je sentais en sus son sexe éjecter son sperme dans mes entrailles.
Le lendemain, c'est moi qui l'ai pénétré. Cela ne m'a pas déplu, mais je ne suis pas monté au septième ciel.
Après le weekend suivant, Marc n'est pas revenu. Je me suis discrètement enquis chez le surveillant qui m'a dit qu'il était grippé et qu'il rentrerait dès qu'il serait rétabli.
Le soir dans mon lit je n'arrivais pas à m'endormir. Dès la dernière ronde du pion, j'ai commencé à me masturber. J'ai alors entendu des bruits discrets dans l'alcôve contigüe. Je n'avais jamais remarqué ces bruits, étant occupé avec Marc. Je me suis levé et je suis allé voir. J'étais en face de la fente entre les rideaux et j'ai pu admirer le spectacle de deux condisciples qui se masturbaient. J'ai sorti mon sexe et j'ai fait la même chose. L'un des deux a levé les yeux et m'a vu. J'ai fait un pas de côté, mais je me suis dit que c'était idiot et j'ai repris ma place. Tous deux me regardaient en chuchotant. Ils m'ont fait signe de les rejoindre. J'ai eu de suite un sexe dans chaque main. L'un était beaucoup plus gros que le mien, l'autre minuscule. L'un de mes compagnons me caressait le sexe, l'autre jouait avec mes couilles. Rapidement nous sommes arrivés à la jouissance.
Quand j'ai été à nouveau au lit j'ai entendu encore pendant un petit moment des bruits bizarres. Le lendemain j'ai décidé de faire le tour du dortoir en restant très discret. Dans presque chaque lit, le sexe était roi. Seuls quelques-uns des soixante occupants dormaient déjà. Moi qui croyais que Marc et moi étions les seuls à pratiquer ces actions! Cela m'a rassuré. J'ai cependant constaté que nous allions plus loin que les autres. Les acteurs ne dépassaient pas la masturbation. Seuls deux de nos condisciples étaient en 69. J'ai voulu rejoindre mes deux compagnons de la veille mais ils étaient déjà séparés.
Quand Marc est rentré, je lui ai dit un mot discret sur ce qui se passait. Il m'a répondu ne pas être intéressé par les autres, qu'il n'avait pas l'intention de me tromper et qu'il espérait qu'il en était de même pour moi. Je n'ai pas approfondi la question, mais je m'étais pas d'accord avec lui. Pendant nos relations il m'arrivait de rêver d'être pénétré par le gros sexe que j'avais eu en main pendant que je suçais le petit.
Très vite cependant la situation entre Marc et moi a changé. Un nouvel élève est entré. Il devait dormir dans le dortoir des plus jeunes, mais il n'y avait plus de place et il était logé à côté de Marc. Il était terriblement craquant. Je n'avais jamais rencontré un garçon si attirant.
Le premier soir, pas de Marc. Je suis allé aux nouvelles. Il était près du petit et consolait celui-ci qui pleurait. Il n'y avait encore rien de sexuel, mais...
Le lendemain Marc a voulu m'expliquer. Je lui ai dis de ne pas se fatiguer, que j'avais compris. Cela m'a permis de diversifier mes expériences avec d'autres condisciples. Je suis devenu un des plus actifs du dortoir mais je n'ai plus dépassé le stade de la fellation.
L'année suivante, nous étions passé dans les grands. Nous occupions des chambres individuelles. Le soir, le surveillant passait et fermait toutes les portes à clé. Fini nos petites incartades. De toutes façons nous avions mûri. La plupart d'entre nous s'intéressaient aux filles, certains aux garçons. Mais c'était beaucoup plus profond et cela se passait le plus souvent hors de l'internat. J'ai alors compris ce que Marc avait voulu me dire au sujet de la fidélité. Pendant les vacances, j'avais trouvé l'âme sœur. J'aspirais aux weekends et congés pour le retrouver. Je me masturbais encore le soir, mais c'était seulement pour lâcher le trop plein de mes pulsions sexuelles.