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Lorsque j'avais 16 ans, mes parents m'ont proposé de m'inscrire dans un club omnisports. Il s'agit d'un club d'entraînement à plusieurs sports, ce qui permet de faire un peu de tout, selon l'envie du moment. L'offre proposait natation, water-polo, tennis, badminton, basket, foot, hand et musculation.
Après une prise de renseignements, j'ai accepté. À l'époque, j'étais pas musclé du tout et je commençais à faire attention à mon corps. Sexuellement, je n'étais intéréssé que par les filles, même si j'étais assez curieux sur la puberté, si tout était normal...
Le premier jour, j'ai choisi de faire du foot. De cette manière, j'étais sûr de me faire quelques amis, ou au moins quelques connaissances. L'entraînement a été dur. Après un footing de vingt petites minutes, nous avons fait quelques petits exercices techniques, et un petit match. La règle imposait aux nouveaux de jouer derrière, et j'ai donc pu faire la connaissance de Thomas. Il me ressemblait un peu: brun aux yeux bleus, avec une tête d'ange, mais un tempérament de feu.
À la fin du match, il ne semblait même pas fatigué, alors que moi, je pensais ne plus avoir un watt dans les batteries.
— Allez, tout le monde à la douche!
Cette voix, c'était celle de l'entraîneur. Je n'avais pas pensé au fait qu'il pourrait y avoir une douche après le sport. Comme dans beaucoup de cas en France, les gens se lavent chez eux en rentrant et pas directement dans le vestiaire. Malgré cela, j'avais pris une serviette, histoire de m'essuyer un peu.
Déja, certains mecs se déshabillaient, enlevaient leurs maillots. J'ai alors constaté que certains étaient totalement imberbes comme moi, tandis que d'autres avaient déja un petit duvet entre le nombril et le pubis, ce que je rêvais d'avoir. Une fois dans le vestiaire, la situation a changé, pour laisser place à des mecs totalement à poil, et assez exhibitionnsites.
J'étais un peu gêné de me déshabiller en public pour la première fois. Face à moi, Thomas avait la même gêne que moi. J'ai su passer outre et une fois à poil, je me suis finalement senti à égalité avec les autres. Thomas lui, avait beaucoup de mal à se déshabiller, et restait dans son coin. Le capitaine, Julien, a alors lancé
— On fait quoi aux mecs qui se déssapent pas?
— On les déssape nous-même! ont ils tous lancé en même temps.
Rapidement, ils ont bondi sur Thomas et l'ont foutu tout habillé sous la douche. Il portait encore ses vêtements de sport. Rapidement, ils lui ont tout enlevé, pendant que Thomas lui, s'était mis à pleurer.
— Non! Salauds! Laissez-moi.
Moi, j'étais a la fois souriant de voir ce qu'il lui arrivait, et assez intrigué par ces méthodes. L'entraîneur, lui, ne disait rien. Impassible, il se contentait de regarder, mais il laissait échapper une impression, celle d'être assez intéréssé par ce qui se passait. Finalement, ils ont attaché les mains de Thomas autour d'un anneau fixé dans le sol. Menotté, Thomas était à quatre pattes, le croupion à l'air, et j'ai senti l'excitation me gagner.
— On fait quoi aux nouveaux? a lancé Julien.
— On les attache!
Ils m'ont alors attrappé et m'ont attaché comme Thomas, même endroit, pile face à lui. Moi, je ne bronchais pas, mais je voyais bien que Thomas se sentait réellement humilié... Il pleurait mais cachait ses larmes en mettant la tête dans ses bras. Alors, profitant de la cohue et du bruit des douches, je lui ai parlé:
— Thomas?
— ...
— C'est un bizutage. Ils vont pas te faire de mal. Pleure pas, ils l'ont subi eux aussi, et regarde, ils vont bien.
Tout à coup, j'ai senti qu'on me touchait les couilles. Julien, en bon capitaine, avait commencé le jeu du touche-pipi. Mais, de la petite touche, on est rapidement arrivé à une vraie caresse, qui a réveillé en moi une énorme envie. J'appréciais et je me sentais bander.
— Eh, il bande! Eh bien si tu bandes, c'est que tu vas bien en profiter.
Thomas a eu droit au même traitement que moi mais il semblait vraiment difficile à convaincre. Il s'est juste laissé faire. Moi, je bandais comme un fou. Les autres, eux, se masturbaient mutuellement. Enfin, le dernier à me caresser était le dernier arrivé avant Thomas et moi. Il avait pour charge de me faire juter. Appliqué, je déchargeais dans un torrent de plaisir. Thomas lui, finit par jouir sous les caresses de Julien. Ses larmes étaient sèches.
Ils nous détachèrent tous deux et nous primes notre douche avec les autres, pouvant enfin les toucher.
J'ai été savonné par un autre mec que je ne connaissais pas encore, mais que je trouvais mignon. À ce moment-là, j'ai compris que je n'étais peut-être pas si hétéro que cela.
Finalement, je suis rentré chez moi. Thomas est venu dans ma direction et nous avons pu discuter de tout cela. Il ne semblait plus aussi timide. Mieux, j'ai senti que je m'étais fait un ami avec qui tout était possible...