Dimanche 20 avril 7 20 /04 /Avr 09:04
Le soleil traversa les persiennes de ma chambre à coucher, le jour venait de faire son apparition, cela me réveilla. Je me levai pour aller dans la cuisine afin de faire couler un café bien mérité. Dans mon salon dormait mon meilleur ami qui venait passer un week-end chez moi. La porte menant au salon était entrebâillée: il était couché sur le ventre, laissant apparaître son corps nu que recouvrait à peine le drap. Le soleil fit aussi son apparition dans la pièce et les persiennes laissaient des traits d’ombres sur ce corps endormi. J’ouvris la porte doucement pour accéder à la cuisine, ce qui ne dérangea pas mon ami.

Arrivé dans la cuisine, j’ai essayé de faire le moins de bruit possible pour ne pas le réveiller. La cafetière fit couler le café si attendu, son arôme dut traverser la cuisine et le salon car je fus surpris de voir Alex dans l’encadrement de la porte...

— Alors Benjamin, le café est prêt? 

J’ai sursauté au son de sa voix. Il me demanda s’il venait de me faire peur, je lui répondis que cela faisait longtemps que personne ne m’avait plus appelé Benjamin mais Ben et qu’au moment où j’étais entré dans la cuisine, il dormait encore et que...

Mes yeux le regardaient; il était devant moi, en caleçon, les cheveux en bataille, son corps, ses lignes. Je me remis en face de la cafetière afin de ne pas le regarder avec insistance et je commençai à préparer le petit déjeuner. Il était l’homme de mes rêves, simple, beau, bien foutu, nature quoi... Il donnait envie de le croquer, de goûter à la saveur de son corps, savoir s’il était sucré, épicé. Un mec comme lui, tu n’en trouves pas à tous les coins de rue et il était chez moi, il était mon meilleur ami! On se connaissait depuis le collège, on était resté ensemble jusqu’au bac, après quoi, on a suivi des filières différentes...

Le petit déjeuner fini, je pris le journal pour lire la page sportive et Alex alla dans la salle de bain.

— Tu as besoin de quelque chose? Lui demandais-je.

Il n’avait pas dû entendre la question car je n’avais pas eu de réponse de sa part. Sur quoi je me dirigeai vers la salle de bain pour lui reposer la question. L’eau de la douche coulait, le rideau pas complètement tiré. Je l’aperçus sous le jet, il était en train de faire des mouvements de va-et-vient. Il se masturbait! J’étais en train de reluquer mon meilleur ami en train de se masturber! Dans un mouvement de réflexe, je m’adossai au mur afin de repenser à ce que je venais de voir. Je ne pouvais pas rater ça et je repris position dans l’entrebâillement de la porte. Je me touchai, ma queue devint très vite raide, sa queue était dure et d’un bon calibre. J’allais arriver à la jouissance quand le jet de la douche s’arrêta. Je le vis sortir, la queue pendante. Je me précipitai dans ma chambre, me couvrant l’entrejambe pour éviter qu’il aperçoive que je bandais. Il sortit très vite de la salle de bain, serviette autour de sa taille, pour prendre un boxer short... J’en profitai alors vite pour aller me finir aux toilettes. Il revint et me trouva en train de me finir.

— Alors on joue?

Le fait de me faire surprendre dans une telle situation me fit rougir, mais pas plus. Lui, faisant fi de ma position, enleva sa serviette et commença à se raser, nu comme un ver, à côté de moi. Moi en train de remballer, je tirai la chasse et m’assis sur la cuvette, essayant une explication à la situation:

— Tu sais, ce n’est pas ce que tu crois!

Il se retourna vers moi, me regarda et me dit:

— Et moi je crois au Père Noël! 

Et le regardant, j’eus un fou rire qui le contamina aussi. Je restais là, à le contempler se raser, lui debout nu, moi assis sur la cuvette en caleçon...

Il me demanda ce que je faisais comme activité, quel sont les trucs intéressants que ma nouvelle ville proposait. Et cette petite aventure ne me fit pas oublier le but de sa visite: lui faire visiter la ville dans laquelle je venais de m’établir pour quelques années sûrement...

Notre journée venait de bien commencer et continua dans la bonne humeur et les blagues. La complicité se dégageant de notre amitié n’était plus à prouver, mais nous n’avions jamais abordé le sujet des relations durables, celles d’une nuit, d’une semaine, de quelques mois, souvent, même très souvent, les notant quelques fois, pour ainsi établir un palmarès, comme le font tous les mecs dans la fleur de l’âge où nous étions...

J’avais envie de lui faire découvrir les endroits sympathiques de Munich. Le soleil nous accompagnait pour notre promenade sur les bords de l’Isar. Notre arrivâmes à l’Englischer Garten, endroit très à la mode, début du printemps surtout. C’est une grande étendue verte bordant un lac et bordée de petits immeubles. Un endroit calme où règne le bruit des feuilles, des oiseaux et des cris d’enfants. Tout Munich venait se ressourcer ici le week-end. Mais la chose la plus typique que nous avions encore à faire, était de boire une bière dans un des nombreux Biergarten de la ville. Ce qui fut chose faite dans l’heure et pour un bon moment d’ailleurs!

De retour à l’appartement, non sans quelques difficultés car l’après-midi ne fut pas sans boire ces quelques bières d’usage, nous sommes tombés comme deux pierres sur le canapé-lit du salon, dans un flot de rires et de blagues idiotes...

— Tu sais, nous n’aurions pas du boire les dernières, elles me font trop pisser!

Il était couché à côté de moi en train de souffler, dans de longs soupirs, comme si une catastrophe allait arriver sans attendre. Ce qui ne fut pas long d’ailleurs! Il se précipita si vite aux toilettes, qu’il renversa quasiment tout sur son passage: chaise, panier à linge... Je ne devais sûrement pas être loin non plus du même résultat mais je tenais encore le coup!

Il revint se coucher sur le lit et me demanda si je n’avais pas un film à voir en DVD. Je cherchais un titre qui nous ferait passer le temps, lui proposai, mais ça ne lui convenait pas; il voulait un truc plus chaud, un film de cul, quoi. J’avais un choix certes limité mais raisonnable. Connaissant ses goûts, je mis le DVD en route.

— Tu n’as rien de plus excitant? Me demanda Alex.

— De quel genre?

— Ben du genre de ce matin!!

Du genre de ce matin, me dit-il! Comme ça! Sans que j’y sois préparé, il voulait voir un film de cul avec des mecs, un film gay!

— Tu crois que je n’ai pas vu ton manège ce matin, la cuisine, la douche, la salle de bain...

J’étais peut-être saoul, mais là, je fus bluffé!

— Tu as quoi? La cuisine? Lui répondis-je.

— Oui, tu m’as maté ce matin. Non? Et puis ce n’est pas la première fois que tu le fais.

— Et! Ça signifie quoi? Que j’aime mater les mecs! Cela ne t’a pas dérangé, t’es resté nu devant moi...

— Oui, je sais! Je voulais en avoir le cœur net!

Ma réponse se faisait cinglante, voire provocante...

— Tu voulais avoir le cœur net, sur quoi? Le fait que je reluque les mecs et que ça me fait bander comme un malade! Que je te connais depuis trop d’années pour oser te dire que je n’arrête pas de penser à ton corps, à ce que je pourrais faire avec...

— Ben dis voir, là je suis bluffé... Pourquoi tu n’as rien dis, je suis ton pote non? Et les copains sont là pour...

J’étais éméché, mes propos se faisant plus cinglant, je décidai de continuer sur cette voie...

— Tu crois que tout est beau dans un monde parfait? Mais tu te trompes! J’avais envie de te le dire des milliers de fois, mais jamais j’en ai eu le courage, tu es le premier au courant!

— J’ai provoqué la situation, ce matin, j’en étais sûr, mais je voulais savoir...

Sur ces paroles, je tentai un coup que, s’il réussissait, ferait de moi le mec le plus heureux. Faire craquer mon pote Alex. J’avais aussi envie de lui rouler des patins et de lui sortir le grand jeu... Ne maîtrisant plus trop mes gestes, je me suis penché sur lui et je l’ai embrassé comme jamais. Il était surpris, un peu réticent au début, mais il s’est laissé faire. Notre étreinte devint plus forte, ma main dans ces cheveux, les siennes sur mon corps, tentant de passer sous mon t-shirt. Il me fit alors basculer sur le dos, libérant ainsi ma seconde main qui alla enlever ses vêtements, pour pouvoir toucher sa peau douce, ce corps si souvent désiré que j’avais enfin pour moi. Je pouvais le toucher, le sentir, le caresser...

Nos lèvres se séparèrent pour que je puisse lui enlever son t-shirt et faire glisser son pantalon. Il me fit basculer sur le lit, ne me laissant aucune chance de pouvoir me rattraper. Il se coucha sur moi, m’embrassa langoureusement. Ses lèvres sont descendues sur mon cou, me frôlant de temps en temps, cela me fit frissonner. Il était assis sur moi. Ramenant ses mains au niveau des boutons de ma chemise, il entreprit de les ouvrir un à un et il m’embrassa sur le torse à chaque fois qu’une partie de mon corps fut visible. Le contact de sa bouche, de ses doigts, me faisaient chavirer de plaisir. Son dernier baiser, il le plaça sur le nombril. Mon jeans était encore boutonné mais il ne s’y arrêta pas. Il ouvrit les boutons avec une telle dextérité que je commençais à avoir peur. Il fit glisser le jeans et me l’enleva.

Nous étions en caleçon sur le lit, son regard dans le mien. Ses yeux verts, ce visage, ce corps, il était à moi, j’en faisais mon objet ou lui le sien, qui pouvait le dire?

— Ben, tu es pas mal comme mec, tu sais?

— Je sais!

Nous éclations de rire, mais ce fut de courte durée... Il approcha sa bouche de la mienne, nos langues se cherchaient, nos lèvres se touchèrent, mes mains parcourraient son corps doux. En le caressant, il frissonnait, je pouvais le sentir, j’étais aux anges... Bien sûr nous bandions de concert, cette excitation était de l’adrénaline pure, une drogue trop irréelle encore, elle devait d’abord me faire arriver au nirvana des sens, pour en mesurer toute sa portée.

Et là! Surprise, ses lèvres se dirigeaient vers mes tétons et vers mon nombril. Tout en continuant de m’embrasser sur tout mon corps, il fit glisser le dernier vêtement que je portais encore. Ma queue jaillit telle une épée de son fourreau. Belle. Dure. Droite. Il observa l’engin, le jaugea, et me jeta un regard malicieux. Sa langue se dirigea alors vers la pointe de l’objet. Rien que de savoir sa langue aussi proche me fit frissonner. Elle s’ébranla légèrement. En plus de ce regard, il venait d’ajouter un sourire aussi malicieux que dominateur me faisant fondre d’impatience...

— Tu veux me torturer! C’est...

Je n’osais pas mettre mes mains sur sa tête pour le forcer à me sucer, mais s’il ne le faisait pas de lui-même... Et là, joie et bonheur! Sa langue alla se poser sur le bout de mon gland. Il commença alors à faire des va-et-vient sur la hampe de ma queue, engloutissant celle-ci et jouant avec, un vrai bonheur, une jouissance extrême. Mais il venait aussi d’anéantir toute une vie d’amitié, et de faire naître une nouvelle relation. Relation qui allait dans une direction que nous n’avions pas voulue ou pas envisagée. Connaissant ses histoires passées, je ne pouvais imaginer un jour le voir sucer ma queue comme un vrai petit vicieux qu’il est. Mes gémissements le prouvaient, il me faisait littéralement grimper au rideau, juste avec sa langue. Il revenait vers moi à nouveau. Il embrassait mon corps. Je lui pris la tête et l’embrassai.

— Alex, tu es un dieu! Tu suces, c’est le paradis, tu ne me l’avais pas dit...

— Tu ne m’as jamais posé la question, y'a pas que toi qui sois attiré par les hommes!

Je le regardais, il sourit. Il ne l’était pas, mais tel que je le connais, il avait envie de goûter aux hommes, c’était son esprit d’aventure qui venait de le pousser vers moi. Nous avions déjà eu des rencontres dans le passé, des week-ends entre potes où la bière et les histoires salaces étaient une habitude. On avait aussi des jeux entre mecs, bataille dans la piscine, des matchs de foot endiablés, et la sacro-sainte douche. Mais avant, il n’aurait jamais osé me toucher de façon aussi sensuelle. Alors me sucer, n’y pensons même pas...

Il était content de cette rencontre, moi aussi, mais j’avais peur du lendemain...

Alors qu’il m’embrassait, je le fis basculer et j’entrepris, à mon tour, une route sensuelle vers son caleçon d’où une protubérance non dissimulée voulait jaillir. Elle était belle, droite. Et mes estimations à vue de nez était encore en dessous de la réalité. Elle était d’un calibre très dangereux et était recouverte de son prépuce... Je la saisis, la léchai lentement et langoureusement, du long de sa hampe veinée jusqu’au gland que je fis sortir. Il tressaillit au toucher. Le fait de le sentir impuissant, de maîtriser l’homme qu’il était, me donna de l’ardeur pour la suite. J’engloutis d’un trait l’engin, en gloussant, manquant de m’étouffer, et continuais à le satisfaire.

L’un entraînant l’autre, il revint à la charge, et nous sommes partis en tête-à-queue! Notre excitation était telle que nous étions au bord de l’explosion. Je sentais monter en moi des gémissements qui ne me trompaient jamais...

— Je vais jouir Ben! Arrête!

— Pareil pour moi! J’ai envie que l’on se finisse. Branle-moi et je fais pareil...

Notre envie commune d’en finir était tellement forte que sans réfléchir, il prit ma queue et commença à la branler et je fis pareil. Nous avons giclé ensemble dans un immense soupir de bien-être... Il me regarda, me fit un sourire, m’embrassa.

— Tu sais, j’avais pensé à...

Je coupai sa phrase en lui apposant ma main sur la bouche...

— Ne dis rien! Ferme les yeux, et revis le moment...

Nous sommes restés ainsi, nus sur le lit, ne nous couvrant que du drap et formant une étreinte charnelle, sensuelle, et profitions du moment que nous venions d’avoir. Ce fut une belle branlette, mais quelle branlette! Mon meilleur pote et moi... Je voulais que cet instant ne finisse jamais. Mais il ne finira jamais! Dans mon esprit, je repenserai toujours à cet instant où il posa sa langue, ses mains, pour la première fois sur mon corps. Non pas en copain, mais en amant. Ses gestes lents, prévenants, sincères, fragiles et moi, fermant les yeux, photographiant avec ma mémoire ces moments intimes. Nous étions couchés ensemble, lovés sous le drap, lui dans mes bras, comme pour le protéger de l’extérieur. L’instant devenant éternel...


Le soleil pénétra dans la chambre et me réveilla. J’en fus encore un peu étourdi, je refis surface assez vite et j’ai pris conscience de la situation. Je regardai autour de moi et je le vis, couché à côté sur le ventre, le drap ne faisait que recouvrir une partie de son corps pour que je puisse en profiter un maximum. Je ne rêvais pas, il était en train de dormir...

Je me lève et le bouscule, il ne se réveille pas... Non ça c’est une autre histoire... enfin dans la salle de bain, je me regarde dans le miroir et me dis: "Sacré veinard..." Et là, je le vois qui entre aussi...

— Tu es déjà debout?

— Oui, tu vois bien! Tu aurais encore pu rester couché...

— Non, je ne pouvais plus et puis j’ai faim...

— Ok! Je vais aller faire...

— Ben! Écoute, pour ce qui est...

Et je l’ai arrêté, en lui posant la main sur la bouche:

— Ne dis rien, nous en reparlerons plus tard...

Plus tard! Oui, nous en reparlerons plus tard... Mais je ne voulais pas en parler plus tard, ni demain, ni un autre jour d’ailleurs. Mais il le faudra quand même, je ne pourrai pas le laisser partir sans que nous ayions une explication. Du moins, je devais mettre les choses à plat.

Il était assis en face de moi, en caleçon, buvait son café. Moi je beurrais un toast. Nous étions silencieux. À la radio, il venait de finir le flash info. Une chanson triste prenant la suite. Je le regarde, il boit, évite mon regard. Je continue et y ajoute la confiture, c’est lui qui me regarde, je le sens, mais je n’arrive pas à le regarder. Nous sommes ridicules. Son regard se lève, le mien aussi, nos yeux... ces yeux, d’un vert profond, pesant, et magique...

— Il faut qu’on en parle, dit-il.

Je le regardais en cherchant une réponse bateau, du style: «On a trop bu et on ne savait plus...»

Mais non, elle serait plus longue que ces excuses bidons.

— Écoute Alex, je pense que ce qui nous est arrivé est...

— Une erreur, oui... Nous n’aurions pas dû...

Ce n’était pas tout à fait ce que je voulais dire, mais il venait de trouver l’excuse qui, pour lui, était satisfaisante à ses yeux. Et je ne l’ai pas contrarié.

— Ouais tu as raison... On n’aurait pas dû le faire et les dernières bières, on n’aurait pas dû les boire...

Et voilà!! L’excuse que je ne voulais surtout pas utiliser, je venais de la conforter...

Il me regarda, me fit un sourire, et content de ma réponse, il continua à petit-déjeuner... Et moi, comme un idiot, je voulais encore en rajouter mais il me coupa en me demandant du lait. Cela coupa net toutes mes autres réactions. Je pensais qu’il allait dire autre chose comme «Ce n’était pas les bières mais mon envie de découvrir» ou encore «tu en rêvais, je pensais avoir réalisé un de tes rêves...» Mais non! Il voulait juste du lait!!

Nous finissions notre petit-déjeuner et nous étions allés, à quelques minutes d’intervalle, dans la salle de bain. Il venait de finir de se doucher et avait passé une serviette autour de sa taille. Je suis entré, le voyant ainsi, je lui ai demandé s’il avait fini...

— Oui, tu peux rester!

Tu peux rester! Je peux rester, je venais de faire l’impasse sur la fin de la phrase, il ajouta:

— Je sors!

En sortant, il me frôla, lui encore un peu humide. Il me donna, envie de le toucher, de le serrer, de l’embrasser, mais il est sorti, ne me jetant aucun regard. Je me suis mis sous la douche chaude et ne faisant que penser à lui, j’ouvris le robinet d’eau froide, pour me calmer et me rendre les idées plus claires. Restant ainsi, je commençai à avoir de plus en plus froid, dans ma tête, j’avais envie de crier, mais je criai en réalité. La porte de la salle de bain s’ouvrit avec un tel fracas, que j’en fus surpris!

— Tu vas bien Ben?

— Quoi?

— Tu viens de crier? Alors je suis venu, je pensai qu’il venait de t’arriver un truc...

— Euh non! C’est juste que je sois sous l’eau froide et que c’est trop froid...

— L’eau froide?!

— Oui, l’eau froide!

Alors que je lui donnai cette réponse, je vis son regard qui s’était dirigé à la hauteur de ma bite, et par automatisme, mon regard aussi. Et je vis ce que je pensais être une hallucination, mais non: elle était dressée comme un étendard, l’eau froide venait de me donner la trique...

— Dis, je veux bien suivre le même traitement...

Et ne faisant pas attention, je répondis:

— Alors vient me rejoindre Alex!

Il entra sous la douche avec toujours sa serviette autour de la taille. Nous étions face à face. Je sentais sa serviette me frotter les jambes, ma main prit un bout et lui enleva. L’eau coulait toujours, nos regards se fixèrent, mes mains le touchèrent, il venait de me prendre la tête, et je me suis laissé tomber dans cette tourmente. Il m’embrassa le cou, puis les joues. Il arriva enfin à la bouche et nos langues se sont entrelacées, ce fût divin...

— Tu ne devrais pas!

Je venais de lui dire de ne pas continuer. Il fallait que je sois fou! Mais mon corps refusait d’arrêter qu’il m’embrasse...

— Arrête Alex, je ne peux pas, on ne peut pas!

— Tu ne peux pas, quoi Ben?

— On ne devrait pas, je suis...

— Tu en meurs d’envie, laisse-toi aller...

— Non, ce n’est pas vrai! Tu es mon meilleur ami, nous avons vécu trop de choses pour casser cette amitié et ce qui s’est passé hier n’était... Nous n’aurions pas dû nous embrasser et...

— Arrête! Embrasse-moi! Et pour le reste, n’y pense pas...

Il me demanda de continuer, l’homme qui me faisait fantasmer me demandait de continuer! Il était tout ce que je cherchais, tout ce qui fallait être pour me faire vivre. J’ai arrêté l’eau qui coulait, sa main était toujours posée sur mon cou, la mienne sur sa hanche. Je le regardais, je n’avais pas quitté ses yeux du regard, ils étaient si verts... Nos corps dégagèrent de la chaleur sous le léger jet d’eau chaude qui coulait encore, laissant perler des gouttes sur nos corps. Il revint à la charge, m’embrassa à nouveau. Ma main alla lui toucher ses fesses, remonta le long de son corps légèrement musclé. On se touchait, sa jambe entre les miennes, sa bite, contre la mienne. Notre étreinte n’en finissait plus...

Nous étions sortis de la douche et étions dans ma chambre allongés. Nos corps nus se faisaient face. Il commença à me toucher la jambe de sa main. Ce contact me rendait fou! Il m’embrassa, nos langues se touchèrent, se mêlèrent. Il était d’une tendresse infinie. Je le savourais, en toute impunité. Il était dans mon lit, l’homme de mes rêves interdits me comblait de douceur. Il entreprit de me sucer, le frôlement de sa langue sur ma bite me fit frissonner. Il savait me faire languir, me donner l’envie, le désir de le posséder. Cette façon de me limer lui donna un air rebel, pas désagréable, qui lui donnait encore plus de charme...

Il le savait, en jouait, et moi je succombais... Le contact de ses lèvres sur ma peau, me comblait. Je le lui rendais en le suçant à mon tour. Son membre dressé, je commençais à le limer de la base des couilles vers le gland, du bout de ma langue. Je remontais et le sentais frissonner. J’étais aux anges et lui encore plus. D’un trait, je gobais sa bite, le surprenant un peu; il me retint la tête des mains. Je lui donnai un répit de courte durée et mon travail de fond commença... Ses râles de plaisir, ses gémissements, me donnèrent la satisfaction qu’il n’allait pas m’oublier. Je l’embrassai quand il dirigea sa langue vers mon oreille. Hum, l’oreille! Il me demanda de le prendre. Tout d’abord un peu surpris par cette demande, je le regarde et il répéta: "Prends-moi!"

J’enfile alors une capote, la lubrifie, et j’entrepris de le limer. Ma pénétration fut lente et sensuelle. Il me fixait de son regard profond, se mordant les lèvres au fur et à mesure de ma pénétration. Arrivé à la garde de ma bite, j’entamais mes va-et-vient, toujours avec cette lenteur sensuelle qui le faisait fondre. Il me caressait les jambes, les serrant de temps en temps lorsque ma pénétration fut trop vive. Il était heureux, moi aussi d’ailleurs. Les mouvements que je faisais étaient soutenus, puis lents et sensuels. Nous changions de position, le laissant dominer la situation. Il entreprit de me chevaucher. Ses mouvements circulaires me firent râler de plaisir. Nous étions partis pour une nuit qui ne finirait jamais, nous ne voulions pas qu’elle finisse. Cette nuit-là, il s’offrit à moi sans retenue.

L’aube se leva, laissant entrer les premières lueurs du matin par la baie vitrée de ma terrasse. La lumière jouait sur son corps. Le drap le recouvrant à peine. Je l’observais du fauteuil, ce corps si sensuel, si doux, si fragile...

La vie n’est-elle pas merveilleuse?

Par Lucas - Publié dans : Histoires
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

----------------------------

Image Hosted by ImageShack.us
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés